Le Secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes a déclaré, vendredi à Mostaganem, "qu'il n'y a pas d'autre solution que le choix démocratique par la voie des urnes pour changer le système" en Algérie. Présidant l'ouverture de la première édition de l'université d'été de sa formation politique, Amara Benyounes a souligné "qu'il n'y a pas de solution pour changer le système algérien que de choisir la voie démocratique qui doit passer par les élections, où le peuple est le seul maître à décider qui "doit détenir le pouvoir" pour les présidentielles futures. Il a réitéré, à l'occasion, le soutien indéfectible et sans condition du Mouvement populaire algérien (MPA) au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans le cas où il se portera candidat pour un quatrième mandat, considérant qu'il est "le seul candidat capable de gérer le pays en cette conjoncture difficile". En ce qui concerne la révision de la Constitution, Amara Benyounes a exprimé "sa confiance totale au président de la République pour ce qui est des amendements proposés dans ce projet, soutenant, à ce propos, que la vision du MPA qui défend le caractère démocratique et républicain de l'Etat algérien, a pour cadre la préservation des "libertés individuelles" et "collectives" ainsi que le maintien du Conseil de la nation, en tant qu'"instrument démocratique de taille" dans la vie politique du pays. L'orateur a mis l'accent sur la nécessité de "faire barrage à certains politiques aventuriers qui utilisent l'Islam à des fins politiques". Dans son discours sur la situation sociale et économique actuelle, M.Benyounes a souligné "qu'il n'est pas possible de régler les problèmes sociaux sans assurer un développement économique qui s'appuie sur l'édification d'entreprises fortes et productives", plaidant pour une amélioration du climat d'affaires par des mesures de facilitation de l'accès au foncier industriel au profit des investisseurs, tout en assurant un meilleur développement à travers la modernisation des banques algériennes". Quelque 700 cadres et militants du mouvement ainsi que des représentants de certains partis politiques prennent part à cette université d'été, ayant pour thème "faire la politique autrement". Les thèmes de l'université d'été, qui se tient deux jours durant, portent notamment sur "la politique générale en Algérie", "le printemps arabe" et "la situation économique et sociale en Algérie". Il est prévu, en marge de cette édition, la tenue des travaux du conseil national du