ALGER - Amara Benyounès, unique candidat, a été élu samedi à Alger secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), nouvelle appellation de l'Union pour la démocratie et la République (UDR), à l'issue de deux jours de travaux du congrès constitutif de cette nouvelle formation politique. Le congrès du MPA a vu la participation de plus de 1.200 délégués venus des 48 wilayas du pays, outre des délégués représentant la communauté nationale à l'étranger. En plus de l'élection à la tête du parti de M. Benyounès, 53 ans, ancien ministre des Travaux publics puis de la Santé et ancien député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, 1997-2002), les congressistes ont élu les membres siégeant au sein du Conseil national. Le congrès a décidé, en outre, de reporter la désignation de la composante du secrétariat national du MPA jusqu'au lendemain des élections législatives. Concernant la préparation du scrutin législatif du 10 mai prochain, les congressistes ont créé une "commission des élections" présidée par M. Benyounès qui s'est vu attribuer à ce titre "les pleins pouvoirs". Dans une allocution vendredi à l'ouverture des travaux du congrès, M. Benyounès a déclaré que le rendez-vous électoral de mai prochain constituait un "pari" pour le MPA. L'ex-UDR, qui prendrait part à la "bataille" des législatives avec "détermination et confiance", présenterait des listes "représentatives" dans l'ensemble des wilayas du pays et auprès de la communauté algérienne établie à l'étranger, a-t-il indiqué. Selon lui, cette formation politique en cours de constitution axerait sa campagne électorale sur les thèmes liés à la relance économique, l'émancipation de la femme, l'amélioration des conditions de vie du citoyen et de la prise en charge de la jeunesse. S'agissant de la nouvelle appellation du parti, le MPA serait selon lui le sigle qui traduirait "au mieux" la conception qu'ont M. Benyounès et ses partisans de "l'action politique". Le MPA (ex-UDR) est un des 17 partis autorisés en janvier dernier par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à tenir leurs congrès de constitution.