Selon Amara Benyoun�s, SG du Mouvement populaire alg�rien (MPA), un congr�s extraordinaire du parti, �troisi�me force politique du pays�, selon lui, sera convoqu� en juin prochain. Objectifs : �Consacrer la pratique d�mocratique au sein de la formation et r�pondre aux attentes du flux de nouveaux adh�rents et cadres qui ont rejoint le parti.� Moins d�une ann�e apr�s la tenue de son congr�s national, le Mouvement populaire alg�rien se pr�pare � tenir un congr�s extraordinaire. �Une �ch�ance capitale, a d�clar� Amara Benyoun�s, dans la vie d�un parti politique qui fait de la pratique d�mocratique dans la gestion des affaires du parti son credo.� Partant de ce principe, et vu �le nombre important de militants qui ont rejoint les rangs du parti, l�ouverture des portes du conseil national � ces derniers s�impose�. �Le SG du parti ne d�signe pas les membres du conseil national, cette pratique est r�volue. Il faut ouvrir le champ de la repr�sentation libre devant tous les militants�, a estim� le SG du MPA qui pr�sidait, hier, � Constantine, un regroupement des �lus de sa formation � l�Est. Une halte, semble-t-il, pour la formation du ministre de la Ville afin de conna�tre le poids r�el de sa formation et, partant, et de se projeter dans l�avenir � moins d�une ann�e de la pr�sidentielle de 2014 R�it�rant, encore une fois, son �soutien ind�fectible� au pr�sident de la R�publique, le secr�taire g�n�ral du MPA, qui faisait le tour des questions de l�actualit� nationale et internationale, a tenu � exprimer la position de sa formation � propos de diff�rents sujets. S�agissant de la r�vision de la Constitution, Amara Benyoun�s, qui rappelait les propositions de son parti, a estim� que �le caract�re d�mocratique et r�publicain de l�Etat alg�rien �tait sacr� et ne devrait en aucun cas �tre touch�. Aussi, le patron du MPA, qui pense que �le maintien du Conseil de la nation et du tiers pr�sidentiel d�sign� constitue un rempart contre tout d�rapage politique�, a sugg�r� l�adoption �du syst�me semi-pr�sidentiel � comme mode de gouvernance, car, a-t-il soutenu, �le mieux adapt� pour l�Alg�rie�. A propos du �d�bat� sur la limitation du nombre de mandats, le conf�rencier pense que cela �ne constitue pas un barom�tre pour mesurer le degr� de d�mocratie dans un pays�. �Nous n�avons aucun probl�me avec la limitation ou l�ouverture du nombre de mandats. L�essentiel, c�est l�accession d�mocratique au pouvoir�, dira-t-il. Aux �personnalit�s politiques et autres formations� qui se sont regroup�es en un front et s�opposent � ce que Bouteflika brigue un quatri�me mandat, Benyoun�s pense que � cette d�cision est du seul ressort du concern�, lui-m�me et du peuple qui le soutiendra ou non�. En ce sens, il affirmera que le MPA soutiendra le pr�sident s�il venait � rempiler pour un nouveau mandat. Au sujet des scandales politico-financiers qui alimentent les �crits de la presse, Amara Benyoun�s a estim� que c�est � �la justice de trancher et non pas � la presse�. �Il ne faut pas jeter en p�ture les cadres alg�riens, tout le monde est pr�sum� innocent�, insistera-t-il. Abordant la question des �mouvements sociaux des ch�meurs du Sud�, le ministre de la Ville s�est dit comprendre ces derniers et soutient leurs �revendications l�gitimes �. Toutefois, il a tenu � d�noncer �les pratiques de certaines personnalit�s politiques�, allusion faite, notamment, � l�ex-chef de gouvernement Ahmed Benbitour, qui �font dans la manipulation et veulent conduire l�Alg�rie vers le chaos�. �Ce n�est pas un hasard si ces �v�nements interviennent un mois seulement apr�s l�attaque de Tiguentourine. Des personnes veulent mettre l�Alg�rie � genou. Ce sont les m�mes qui participaient � Sant�Egidio, qui voulaient pr�cipiter le pays dans le printemps arabe et qui aujourd�hui veulent cr�er une affaire du Sud.� �Si seulement ces partis qui se disent de l�opposition avaient le m�me sens de la citoyennet� que les jeunes du Sud, l�Alg�rie se serait mieux port�e.� Soutenant la position de l�Etat alg�rien sur le droit du peuple du Sahara occidental � l�autod�termination, le patron MPA a d�nonc� la position du pr�sident fran�ais, Fran�ois Hollande, sans le nommer. �Un haut responsable politique �tranger repr�sentant un Etat d�mocratique adh�re � la position du Maroc. Il aurait d� intervenir pour l�application du droit international.� Analysant la situation des pays touch�s par le printemps arabe, Amara Benyoun�s s�est montr� pessimiste et inquiet. �Qui pourra me dire qu�elle sera la solution apr�s ces r�volutions ? Regardez o� en sont l��gypte, la Tunisie, la Libye, El Kadhafi est parti, Moubarak et Ben Ali aussi, Bachar ira �galement, mais qui viendra apr�s eux ?�, s�interroge-t-il.