Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) a indiqué, vendredi, oeuvrer pour "des alternatives efficaces" aux traversées "périlleuses" de la Méditerranée, au lendemain de la mort de 130 migrants dans le naufrage d'un bateau près de l'île italienne de Lampedusa. "Nous oeuvrons activement avec les pays de la région pour fournir des alternatives efficaces aux personnes qui projettent de recourir à ces traversées périlleuses, afin qu'elles ne risquent pas leur vie", a indiqué le HCR dans un communiqué. Le Haut-commissaire, Antonio Guterres, s'est dit consterné par "l'expansion du phénomène planétaire des migrants, ainsi que des personnes fuyant le conflit ou la persécution, qui périssent en mer". Jeudi, plus de cent personnes, originaires d'Erythrée et de Somalie, ont trouvé la mort et environ 200 sont portées disparues après le naufrage, au large de la petite île située au sud de la Sicile, d'une embarcation à bord de laquelle se trouvaient entre 450 et 500 personnes. Le bateau qui avait commencé son voyage depuis la Libye, a pris feu à une distance de 1,5 mille nautique de la côte. Seuls 147 passagers ont pu être secourus en mer. Cette tragédie est la seconde catastrophe maritime cette semaine au large des côtes italiennes. Lundi, treize hommes s'étaient noyés au large du sud de l'Italie dans leur tentative de gagner la côte à la nage.