Le secrétariat général de la Ligue arabe et plusieurs pays arabes ont appelé à la tenue d'une réunion urgente du conseil de la Ligue la semaine prochaine pour examiner les derniers développements de la crise syrienne, les préparatifs de la conférence de Genève 2 et la situation à Al-Qods occupée. Le délégué de l'Irak à la Ligue arabe a indiqué que son pays a également présenté une demande pour la tenue d'une réunion de concertation du conseil de la Ligue au niveau des délégués, en vue de coordonner les positions, avant le forum arabo-européen, prévu début novembre prochain à Bruxelles. Il a souhaité la tenue de cette réunion la semaine en cours, après approbation des autres pays arabes. Des concertations sont en cours entre le secrétariat général de la Ligue arabe et les ministres arabes des Affaires étrangères pour convoquer une réunion du conseil de la Ligue la semaine prochaine, consacrée à l'examen des derniers développements de la crise syrienne, notamment la préparation de la conférence de Genève 2 prévue en novembre, avait annoncé, mercredi dernier, Ahmed Benhalli, Secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. Ces concertations n'ont pas permis de définir la nature de la réunion du conseil, si elle doit se tenir au niveau des ministres des Affaires étrangères ou des représentants permanents, a-t-il ajouté. La rencontre intervient au moment où le délégué de la Palestine à la Ligue a appelé à une réunion urgente au niveau des délégués permanents pour répondre à la démarche tchèque, visant à transférer l'ambassade de ce pays de Tel-Aviv à Al-Qods occupée. Dans un communiqué rendu public, samedi, la Ligue arabe s'est indignée de la déclaration du président tchèque Milos Zeman, au sujet du transfert de l'ambassade de son pays d'Israël à Al-Qods occupée, précisant que des contacts sont établis pour inscrire ce point à l'ordre du jour de la réunion du conseil. L'organisation panarabe a qualifié la démarche tchèque de violation flagrante des résolutions de l'Onu, du droit et de la Légalité internationaux, ainsi que du traité de Genève et d'autres références juridiques internationales. La déclaration tchèque ne s'accorde pas avec la position de l'UE vis-à-vis des territoires palestiniens occupés, affirmée à plusieurs occasions, a indiqué le communiqué, ajoutant qu'elle va à l'encontre du processus des négociations israélo-palestiniennes en cours.