à 48 heures du match Burkina Faso-Algérie en barrage aller qualificatif à la coupe du monde de football 2014 au Brésil. 1. Halilhodzic : L'entraîneur national, Vahid Halilhodzic, a refusé toutes les sollicitations de la presse algérienne à son arrivée à Ouagadougou, y compris celles de la télévision nationale. Il donnait l'impression d'être très concentré sur le match de samedi, lui qui ne cesse de répéter devant ses joueurs que tout échec dans cette dernière étape menant au Mondial brésilien démolirait tout le travail effectué depuis deux ans. 2. Silence : Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a lui aussi observé le silence face aux sollicitations de la presse à son arrivée à la tête de la délégation algérienne à l'aéroport de Ouagadougou. A tous ceux qui voulaient avoir des déclarations à propos du match de samedi, il s'est contenté de dire que le moment n'était pas propice pour s'exprimer devant les gens des médias. 3. Boycott : En prenant connaissance de la position de la fédération algérienne qui a refusé de programmer une conférence de presse de l'entraîneur national, Vahid Halilhodzic, à Ouagadougou, la presse locale a décidé de bouder l'arrivée des Verts dans la capitale burkinabé. Aucun journaliste local n'a d'ailleurs fait le déplacement à l'aéroport pour couvrir l'arrivée des coéquipiers de Bougherra. 4. Interdiction : Malgré qu'ils soient informés la veille de la position de la fédération burkinabé de refuser à la presse algérienne l'accès à la conférence de presse animée par le staff technique de sa sélection jeudi matin, un bon nombre de journalistes dépêchés d'Alger ont quand même fait le déplacement au lieu de résidence des Etalons où se déroulait la rencontre des entraineurs avec la presse locale. Peine perdue, puisqu'en dépit de leurs insistances, aucun journaliste algérien n'a eu le droit d'assister à ladite conférence. Pis, les confrères locaux ont été instruits de ne pas briefer leurs homologues algériens. 5. Nigéria : Au milieu du nombre important des journalistes algériens venus couvrir l'arrivée de la sélection de leur pays à l'aéroport de Ouagadougou, un confrère nigérian a attiré l'attention. Il s'était déplacé d'Abuja spécialement pour le match de samedi prochain qu'il compte couvrir pour le compte du quotidien où il travaille. Etant admirateur des prouesses de plusieurs joueurs algériens évoluant en Europe, il n'a pas voulu rater cette aubaine pour les approcher et les interviewer. 6. Billetterie : L'opération de vente des billets du match Burkina Faso-Algérie se poursuit pour le troisième jour à Ouagadougou au niveau de cinq différents points de vente. Les organisateurs trouvent déjà du mal à faire écouler cette quantité, puisqu'à l'instar des deux journées précédentes, il n y a eu toujours pas d'engouement devant les guichets jeudi. Un état de fait qui irrite au plus haut point l'entraîneur des Etalons, Paul Put et ses joueurs, selon les déclarations du technicien belge relayées par la presse locale. 7. Gardiens : L'équipe nationale s'est déplacée à Ouagadougou avec ses quatre gardiens de but (M'bolhi, Doukha, Cédric et Zemamouche, contrairement à ce que prédisait la presse spécialisée qui a évoqué une possible "élimination" de l'un de ces quatre portiers du voyage burkinabé.