Une quarantaine de dossiers, relevant de différents secteurs économiques, sont en cours d'exploitation à l'Office central de répression de la corruption (OCRC), a indiqué lundi à Alger le directeur général de cette structure, Abdelmalek Sayeh. "Au niveau de l'office, nous avons des dossiers mis en instance parce qu'ils ne réunissent pas tous les éléments d'appréciation, d'autres ont été déférés devant la justice, et une quarantaine sont en cours d'exploitation", a déclaré M. Sayeh à l'APS en marge d'un séminaire sur la modernisation du droit et des pratiques judiciaires et d'investigations en matière de lutte contre la corruption en Algérie et en France. Par ailleurs, le directeur général de l'OCRC a jugé nécessaire de créer d'autres mécanismes au niveau national de lutte contre la corruption afin de "mieux maîtriser et cerner ce phénomène" et de renforcer la coopération internationale et bilatérale pour y faire face. "Les mécanismes de lutte contre la corruption en Algérie existent mais nous cherchons à créer d'autres mécanismes pour mieux maîtriser ce phénomène", a-t-il dit, ajoutant "nous avons élaboré un plan de charge avec beaucoup de pays dont la France, pour échanger les expériences en la matière et comparer les mécanismes algériens avec ceux des pays étrangers". M. Sayeh a plaidé pour une "bonne" cohésion entre les différents partenaires, nationaux et étrangers, dans la lutte contre la corruption, pour combler les insuffisances qui existent. Inauguré officiellement le 3 mars 2013 par le ministre des Finances, Karim Djoudi, l'OCRC a pour missions, notamment, les recherches et investigations dans le domaine de la lutte contre la corruption et les infractions connexes, la traduction des prévenus par devant les juridictions compétentes et le développement de la collaboration et l'entraide avec les organismes de lutte contre ce phénomène.