Le Directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, a annoncé, mercredi à Oran, la réalisation en cours de 80 postes de surveillance sur la bande frontalière du pays. Dans une déclaration à la presse, en marge de la cérémonie de sortie de la première promotion d'officiers de brigades à l'Ecole nationale des Douanes d'Oran, M. Bouderbala a indiqué que le nombre de ces postes, destinés à renforcer les capacités de lutte contre la contrebande, atteindra le chiffre de 80 s'étendant sur la bande frontalière dans l'Ouest, l'Est et le Sud du pays. "Ces nouvelles structures, dont certaines seront bientôt inaugurées, contribueront, une fois opérationnelles, à lutter contre la contrebande, notamment sur la bande frontalière dans l'Ouest du pays qui connaît un trafic de drogue provenant du Maroc", a-t-il souligné. "Nous œuvrons aussi à protéger l'économie nationale en luttant contre la contrebande de marchandises et du carburant", a-t-il ajouté. Les postes de surveillance seront dotés d'une moyenne de 40 douaniers chacun et de moyens importants en vue de "renforcer la lutte contre le trafic de stupéfiants vers l'Algérie et la protection de la santé des citoyens, surtout que le pays est situé à proximité d'un grand producteur mondial de résine de cannabis", a souligné le même responsable. Quatre postes seront bientôt inaugurés à travers la bande frontalière relevant territorialement de la wilaya de Tlemcen où sont prévus 20 postes, ajouté à 23 autres postes à Tébessa. Au sujet de la convocation en justice des agents et cadres des Douanes algériennes dans l'affaire Sonatrach, M. Bouderbala a souligné que les douaniers "sont tenus à fournir des informations et des données sur les méthodes de dédouanement pour ce qui est des hydrocarbures". M. Bouderbala a présidé la cérémonie de sortie de la 1ère promotion d'officiers de brigades composée de 232 diplômés dont 46 femmes qui ont suivi une formation d'une année en sciences économiques et administratives, en économie douanière et fiscale et en contrôle de gestion, en plus d'une formation paramilitaire. Cette promotion a été baptisée du nom du chahid du devoir Lebgaa Tahar, assassiné lors d'une mission, de même qu'un nombre de ses collègues, par un groupe terroriste en 1995, dans une embuscade à Beni Boussaid à l'ouest de Tlemcen.