L'ouverture des frontières de l'extrême sud du pays n'est pas à l'ordre du jour actuellement et ce pour des raisons sécuritaires, a affirmé, jeudi à Tamanrasset, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Intervenant lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile au terme de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tamanrasset, M. Sellal a souligné que l'ouverture des frontières de l'extrême sud "nécessite encore du temps", ajoutant que "des criminels peuvent s'introduire à travers ces frontières et créer des problèmes sur le territoire national". En réponse à la demande des représentants de la société civile de Tamanrasset concernant l'ouverture provisoire de ces frontières pour pratiquer le troc, M. Sellal a indiqué qu'"avec l'accord du président de la République et sous la supervision de l'Armée nationale populaire (ANP), ces frontières sont ouvertes une fois par mois, et il est possible, en concertation avec l'ANP d'examiner la possibilité de les ouvrir deux fois par mois".