Depuis que les autorités algériennes ont décidé de fermer les frontières du Sud en prévision de l'intervention militaire française au Nord-Mali, mais aussi pour éviter d'éventuelles incursions terroristes, la situation sociale de la population vivant dans ces villes frontalières a laissé place à une véritable crise interne. Depuis que les autorités algériennes ont décidé de fermer les frontières du Sud en prévision de l'intervention militaire française au Nord-Mali, mais aussi pour éviter d'éventuelles incursions terroristes, la situation sociale de la population vivant dans ces villes frontalières a laissé place à une véritable crise interne. Tindouf, Bordj-Badji-Mokhtar, Adrar, Tamanrasset et Aïn Salah, ici la population algérienne vit un réel « embargo » depuis la fermeture des frontières Sud avec les pays voisins, dictée par des considérations sécuritaires. Les nomades, des milliers, arrivent mal à s'adapter aux nouveaux règlements imposés suite à la fermeture des frontières Sud. Les habitants des villes frontalières ont, eux aussi été affectés par cette situation, notamment en matière de troc de marchandises. Un tracé frontalier devenu zone militaire depuis le mois de janvier de l'année en cours, voire au lendemain de l'invasion française au nord du Mali visant à combattre Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Le risque des attaques terroristes plane et la situation sécuritaire peut évoluer vers le pire, une déstabilisation à l'extérieur du pays aura des conséquences directes sur la sécurité et la stabilité de l'Algérie. Face à cela les habitants résidant dans les villes frontalières ont été contraints de changer leur mode de vie. Plus d'échange de marchandises avec les Maliens, Nigériens et Mauritaniens, les frontières étant fermées aux civils. Les nomades ne peuvent plus circulaient librement dans le désert avec leurs troupeaux comme auparavant. Le taux de chômage a brusquement augmenté dans ces zones après la fermeture des frontières. De nombreuses personnes dans ces wilayas vivaient de commerce et de troc de marchandises avec les pays frontaliers. D'autres personnes, il est vrai, pratiquaient la contrebande. Le problème lié à la fermeture des frontières algéro-maliennes et ses conséquences sur la vie quotidienne a, d' ailleurs, été évoqué par des représentants de la société civile de la wilaya de Tindouf au cours d'une rencontre avec Abdelmalek Sellal. Ces représentants ont informé le Premier ministre des difficultés rencontrées. Le commerce et l'échange de marchandises constituaient les seules ressources financières pour de nombreux habitants, ont-ils expliqué au Premier ministre. La même situation est enregistrée dans d'autres wilayas frontalières avec le Mali, dont la wilaya d'Adrar. Dans la commune de Bordj-Badji-Mokhtar, où le chômage atteint les 98 %, le commerce et l'échange de marchandises avec le Mali et le Niger, étaient la principale ressource financière pour de nombreux jeunes chômeurs. La fermeture de ces frontières a, selon de nombreux habitants, aggravé un chômage omniprésent dans cette localité. « Je vous cite l'exemple du charbon très utilisé dans la préparation du thé, largement consommé dans notre localité. Nous l'achetions du Niger et avec la fermeture des frontières avec le Mali nous l'achetons, aujourd' hui, à des prix, largement supérieurs, puisque ramené, maintenant de localités davantage éloignées. Le prix élevé de son transport influe directement sur son prix de revient, et, par conséquent, augmente le prix du thé, matière symbolique de notre localité », nous diront des habitants de Bordj Badji Mokhtar. Les prix de nombreux autres produits ont, eux également, été revus à la hausse, pour les mêmes causes. Quant à eux, les éleveurs de cheptel (chameaux, moutons, chèvres,...) attirent l'attention sur la situation de leur élevage « très réduit à cause de la fermeture des frontières algéro/ maliennes ». « Nous avons perdu des centaines, pour ne pas dire des milliers, de têtes de notre cheptel, dont des chameaux, à cause de la fermeture des frontières algéro-maliennes, déplorent-ils. Tindouf, Bordj-Badji-Mokhtar, Adrar, Tamanrasset et Aïn Salah, ici la population algérienne vit un réel « embargo » depuis la fermeture des frontières Sud avec les pays voisins, dictée par des considérations sécuritaires. Les nomades, des milliers, arrivent mal à s'adapter aux nouveaux règlements imposés suite à la fermeture des frontières Sud. Les habitants des villes frontalières ont, eux aussi été affectés par cette situation, notamment en matière de troc de marchandises. Un tracé frontalier devenu zone militaire depuis le mois de janvier de l'année en cours, voire au lendemain de l'invasion française au nord du Mali visant à combattre Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi). Le risque des attaques terroristes plane et la situation sécuritaire peut évoluer vers le pire, une déstabilisation à l'extérieur du pays aura des conséquences directes sur la sécurité et la stabilité de l'Algérie. Face à cela les habitants résidant dans les villes frontalières ont été contraints de changer leur mode de vie. Plus d'échange de marchandises avec les Maliens, Nigériens et Mauritaniens, les frontières étant fermées aux civils. Les nomades ne peuvent plus circulaient librement dans le désert avec leurs troupeaux comme auparavant. Le taux de chômage a brusquement augmenté dans ces zones après la fermeture des frontières. De nombreuses personnes dans ces wilayas vivaient de commerce et de troc de marchandises avec les pays frontaliers. D'autres personnes, il est vrai, pratiquaient la contrebande. Le problème lié à la fermeture des frontières algéro-maliennes et ses conséquences sur la vie quotidienne a, d' ailleurs, été évoqué par des représentants de la société civile de la wilaya de Tindouf au cours d'une rencontre avec Abdelmalek Sellal. Ces représentants ont informé le Premier ministre des difficultés rencontrées. Le commerce et l'échange de marchandises constituaient les seules ressources financières pour de nombreux habitants, ont-ils expliqué au Premier ministre. La même situation est enregistrée dans d'autres wilayas frontalières avec le Mali, dont la wilaya d'Adrar. Dans la commune de Bordj-Badji-Mokhtar, où le chômage atteint les 98 %, le commerce et l'échange de marchandises avec le Mali et le Niger, étaient la principale ressource financière pour de nombreux jeunes chômeurs. La fermeture de ces frontières a, selon de nombreux habitants, aggravé un chômage omniprésent dans cette localité. « Je vous cite l'exemple du charbon très utilisé dans la préparation du thé, largement consommé dans notre localité. Nous l'achetions du Niger et avec la fermeture des frontières avec le Mali nous l'achetons, aujourd' hui, à des prix, largement supérieurs, puisque ramené, maintenant de localités davantage éloignées. Le prix élevé de son transport influe directement sur son prix de revient, et, par conséquent, augmente le prix du thé, matière symbolique de notre localité », nous diront des habitants de Bordj Badji Mokhtar. Les prix de nombreux autres produits ont, eux également, été revus à la hausse, pour les mêmes causes. Quant à eux, les éleveurs de cheptel (chameaux, moutons, chèvres,...) attirent l'attention sur la situation de leur élevage « très réduit à cause de la fermeture des frontières algéro/ maliennes ». « Nous avons perdu des centaines, pour ne pas dire des milliers, de têtes de notre cheptel, dont des chameaux, à cause de la fermeture des frontières algéro-maliennes, déplorent-ils.