Un colloque international sur "les métiers traditionnels du bâti et la valorisation du patrimoine" se tiendra les 17 et 18 novembre prochains à Oran, ont annoncé mardi les organisateurs. Cet événement a pour objectif de "centrer l'attention de tous les acteurs concernés sur la réalité du patrimoine et des métiers traditionnels en péril", a précisé lors d'une conférence de presse Kamel Bereksi, président de l'association "Santé Sidi El-Houari" (SDH). Près de 200 participants sont attendus à cette rencontre, dont une majorité de chercheurs algériens de différentes universités du pays aux côtés de leurs homologues étrangers invités d'Espagne, de France, d'Italie, du Maroc et du Portugal, a-t-il indiqué. Les travaux de cette rencontre se dérouleront à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO-MB), a signalé le président de l'association "SDH", artisan majeur de cette initiative, en collaboration avec la faculté d'architecture et de génie civil de l'USTO-MB et l'Institut français d'Oran. Trois ateliers thématiques sont prévus en marge des conférences plénières, dédiés à l'importance de la réhabilitation, de la formation théorique et pratique ainsi qu'aux matériaux et techniques de construction. De son côté, le président du comité scientifique de ce colloque, Abdelkrim Benamar, a mis l'accent sur le volet de la formation, en rappelant que deux nouveaux parcours ont été ouverts cette année à l'USTO, et ce, dans les domaines du "Patrimoine architectural" et des "Nouvelles technologies de la construction". Le directeur de l'Institut français d'Oran, Gaëtan Pellan, a mis en relief, quant à lui, l'intérêt accordé au titre de la coopération algéro-française au plan de l'accompagnement des associations porteuses de projets d'impact socio-économique. Il a rappelé, dans ce contexte, que ce partenariat s'est traduit par plusieurs actions, dont l'organisation de la première édition de la Foire aux métiers traditionnels de la construction, tenue en juin dernier à Oran à l'initiative de "SDH". Plus de 400 jeunes artisans ont été formés durant la dernière décennie au sein de l'école-chantier de l'association "SDH", dont près de la moitié ont été recrutés par les entreprises chargées de la réhabilitation du vieux bâti à Oran.