Trente anciennes internationales algériennes de volley-ball prennent part, à partir de mardi à Ain Bénian (Alger), à un stage technique d'entraîneurs "premier degré international", dans l'objectif de pallier, à terme, au manque d'encadrement technique de la gent féminine. Organisé par le Comité Olympique Algérien (COA), en collaboration avec le Comité International Olympique (CIO), la Fédération Internationale de volley-ball (FIVB) et la Fédération nationale (FAVB), ce stage est encadré par les experts internationaux Abdelkader Ould-Amar et Mohamed Haceni. "La FIVB nous a offert l'opportunité à travers le programme de la solidarité olympique, d'organiser ce stage pour les anciennes internationales algériennes. Maintenant, l'objectif principal de cette opération est d'ouvrir le maximum de poste d'encadrement technique pour la gent féminine qui souffre d'un manque flagrant dans ce domaine, selon les statistiques de la fédération algérienne", a déclaré à l'APS, Mohamed Haceni, instructeur international auprès de la FIVB. "Ce stage permettra aux participantes d'obtenir un diplôme d'entraîneur premier degré international qui concerne essentiellement l'initiation et la formation des jeunes aux niveau des clubs", a indiqué Haceni. Les participantes à cette formation qui 'étalera sur douze jours (du 4 au 16 décembre) à l'Institut ISTS d'Ain-Benian (Alger), bénéficieront d'un programme de travail réparti entre les cours théoriques et la mise en pratique pour affiner leur connaissances. De son côté, le président de la commission solidarité olympique auprès du COA, Abdelhafid Izem, a indiqué que "cette opération s'inscrit dans un vaste programme de formation pour la gent féminine qui s'étalera sur les autres disciplines lors des prochaines échéances". "C'est très important de donner une chance aux anciennes internationales de transmettre leur expérience aux jeunes athlètes dans les clubs, sachant qu'il y a un déficit de 800 entraîneurs auprès de la fédération algérienne de volley", a expliqué Izem. "Nous avons constaté que les femmes sont quasiment absentes dans le milieu sportif algérien. Notre objectif est de donner une opportunité aux femmes d'être présentes en tant qu'entraîneurs et pourquoi pas en tant que dirigeantes dans les ligues, fédérations, et même au sein du comité olympique, d'autant plus que le CIO veut avoir au moins 30% de femmes au sein des institutions sportives", a conclu Izem.