La wilaya d'Ain Temouchent a célébré, lundi, le 53ème anniversaire des manifestations populaires du 9 décembre 1960, organisées pour dénoncer la visite de De Gaulle dans la région ainsi que les partisans de "l'Algérie française". Les autorités locales et les membres de l'organisation nationale des moudjahidine (ONM), se sont rassemblés à la place du "9 décembre 1960" de la ville d'Ain Temouchent où ils ont assisté à la levée des couleurs nationales, avant de déposer une gerbe de fleurs à la mémoire des glorieux chouhada. Avant la lecture de la fatiha, le secrétaire de wilaya de l'ONM a prononcé une allocution dans laquelle il a mis l'accent sur l'importance de cet événement qui a réaffirmé l'attachement de la population au recouvrement de son indépendance nationale. Le même responsable a, également, relevé les répercussions politiques et militaires de ces manifestations sur le régime colonial, soumis, alors, à des pressions internationales et régionales. Ces manifestations, a-t-il encore ajouté, ont appuyé la demande du peuple algérien visant son autodétermination et son rejet de la colonisation ainsi que son attachement aux principes et idéaux de la Révolution du 1er novembre 1954. Cette commémoration a été, également marquée, devant le perron de l'APC du chef-lieu, par plusieurs représentations de chants patriotiques entonnés par 1.470 élèves d'établissements scolaires de la wilaya, le drapeau national à la main. Parallèlement, ont été mises sur pied, des expositions de documents iconographiques mettant en exergue cet événement historique qui a touché ensuite toutes les régions du pays. Au siège de l'APC d'Ain Temouchent, la délégation officielle a honoré, à cette occasion, les lauréats du concours des meilleurs récitants du Coran organisé durant le mois du Ramadhan, des artistes locaux ainsi qu'une écrivaine. Auparavant, un clip intitulé "rouge, blanc, vert" a été projeté devant l'assistance. Réalisé et monté, par Hadj Said, ce clip retrace plusieurs phases historiques traversées par le pays depuis l'avènement de l'Islam et les "foutouhate" sous la conduite d'Okba Ibn Nafâa à l'indépendance nationale.