Le système L.M.D (licence-master-doctorat) "entre les textes juridiques et l'expérience" a été au centre d'un colloque dont les travaux ont débuté mercredi à l'Université Benyoucef-Benkhedda à Alger. Au cours de ce colloque, les intervenants ont abordé les difficultés que rencontre le système du point de vue théorique et pratique et évoqué notamment les textes régissant ce système. Les enseignants et professeurs se sont penchés également dans leurs interventions sur les aspects pratiques et administratifs, les programmes d'enseignement et leurs perspectives dans l'Université algérienne, ainsi que les entraves et les solutions proposées, outre la conformité des recherches universitaires avec les réalités sociales. Le président de l'Université d'Alger 1, Tahar Hadjar, a estimé dans son intervention que l'université qu'il préside a adopté trois systèmes, à savoir le classique, le système d'après 1998 et celui du "L.M.D", "ce qui a créé, selon lui, une certaine confusion dans son application sur le terrain", évoquant au passage "les difficultés que rencontrent les encadreurs et le personnel chargé de l'application du système L.M.D. "Il est temps d'unifier tous les types de diplômes et d'adopter le type le plus efficient", a-t-il estimé.