Les Maliens ont commencé à voter dimanche pour le second tour des élections législatives, un scrutin qui doit parachever le retour à l'ordre constitutionnel, après le coup d'Etat de mars 2012 qui avait plongé le pays dans le chaos. Selon des médias, très peu d'électeurs étaient présents à l'ouverture des bureaux de vote à Bamako. Quelque 6,5 millions de Maliens sont appelés à participer à cette dernière étape d'un processus électoral qui, après la présidentielle remportée le 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), doit sceller le retour à l'ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d'Etat ayant précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés. Ces élections se tiennent au lendemain d'un attentat meurtrier commis à Kidal, dans le nord-est malien. Un véhicule bourré d'explosifs a foncé sur la Banque malienne de solidarité (BMS) gardée par des soldats maliens et d'autres Africains, de la force de l'ONU au Mali, la Minusma. Deux soldats sénégalais ont été tués, trois autres Casques bleus et deux soldats maliens gravement blessés.