Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a reçu, lundi à Alger, le recteur de l'Université des Nations unies et sous-secrétaire général des Nations unies, David Malone. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience, M. Malone a évoqué l'institut de développement durable relevant de l'université des Nations unies (UNU-IRADDA) qui sera opérationnel à Alger en 2014, estimant qu'il était "logique" d'avoir une présence en Algérie. Il a expliqué cela par le fait qu'aux Nations unies, "l'Algérie pèse très lourd, et pas seulement au sujet des dossiers d'Afrique et des régions du Maghreb et du Moyen orient". M. Malone a ajouté que la présence des Nations unies en Algérie "ne devait pas se limiter à une présence opérationnelle comme les grandes agences onusiennes déjà présentes, mais devait s'inscrire aussi dans une activité de réflexion qui sera orientée vers l'Afrique". Il a souligné que cette présence "se portera essentiellement sur les incidences économiques et sociales de la durabilité écologique en Afrique qui est sous pression à cause de la croissance économique et démographique que connaît le continent". "C'est un honneur pour les Nations unies de se pencher activement, avec des collègues algériens et internationaux, sur des dossiers qui concernent l'Afrique et de tenter d'être utiles pour tout le continent", s'est-il félicité. Les instruments juridiques portant création de l'institut de développement durable relevant de l'université des Nations unies (UNU-IRADDA) ont été signés dimanche à Alger par le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed-Seghir Babès, et David Malone.