La formation du journaliste qui constitue la principale priorité du ministère de la Communication, se traduira par un "vaste programme" financé par le fonds d'aide à la presse, a affirmé dimanche à Alger, le ministre, Abdelkader Messahel. "Nous avons décidé de faire de la formation la priorité numéro Une du secteur à travers un vaste programme financé par le fonds d'aide à la presse", a indiqué M. Messahel dans son allocution à l'ouverture de la rencontre nationale sur la carte nationale de journaliste professionnel. Il a précisé, à cet effet, que "cette formation s'adresse à tous les journalistes du secteur public et privé sans distinction ainsi que les intervenants dans les métiers de la communication". Le ministre a estimé qu'"une meilleure formation ainsi que le respect des règles d'éthique et de la déontologie conduira assurément notre presse à plus d'efficacité ainsi qu'à une participation au développement national". Il a ajouté, dans ce sens, que "des efforts méritent d'être déployés, c'est-à-dire, assurer des programmes de formation afin d'élever le niveau des journalistes". M. Messahel a exhorté les journalistes à "plus de spécialisation, une meilleure maîtrise des techniques de presse et l'approfondissement des connaissances dans les différents domaines de la vie économique et sociale". Il a souligné, à cet égard, la nécessité d'"oeuvrer à rendre le secteur de la communication plus efficace et plus performant grâce à la formation, l'acquisition et une meilleure utilisation des technologies de l'information et de la communication". Il a considéré, par ailleurs, que la presse "a fait des progrès incontestables", cependant, a-t-il relevé, "nous devons être conscients que nous sommes loin de la perfection". Il a mis l'accent, dans ce cadre, sur l'importance de quatre "conditions" pour garantir la crédibilité de la presse algérienne. Il s'agit, selon lui, de "plus de professionnalisme, du respect des règles d'éthique et de déontologie, le respect du droit en général et le respect d'autrui".