Les autorités iraniennes restent décidées à prendre part à la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2, mais ne se soumettront à aucune condition préalable, rapporte mardi l'agence nationale Fars citant une déclaration d'un représentant de la diplomatie iranienne. "La République islamique d'Iran coopèrera en vue de parvenir à toute solution politique à la crise syrienne, mais sans une quelconque condition préalable", a déclaré cette source. La décision définitive sur la participation de l'Iran à cette conférence n'a toujours pas été prise. La Russie a prôné dès le début l'engagement dans le dialogue des voisins de la Syrie, notamment de l'Iran et de l'Arabie saoudite. Le secrétaire d'Etat américain a, de son côté, déclaré début janvier que Téhéran pouvait contribuer au succès de la conférence internationale sur la paix en Syrie. Il a noté que l'Iran pourrait difficilement être un "partenaire de niveau ministériel" à la conférence dite Genève-2, mais il pourrait jouer un rôle constructif même s'il ne participait pas formellement aux négociations. Se référant à des sources au sein de la délégation américaine, les médias ont rapporté lundi qu'il était possible que la participation de Téhéran à la conférence de Genève 2 soit soumise à une série de conditions. Initialement prévue à Genève, la conférence internationale consacrée au règlement de la crise syrienne se tiendra le 22 janvier prochain à Montreux, sur le lac Léman. Pour le moment, aucune décision n'est prise sur la participation de l'Iran à cette rencontre. La question de la participation de Téhéran à cette rencontre serait examinée le 13 janvier à Paris par les chefs de la diplomatie russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, a-t-on indiqué.