Plus de 250 éléments armés se sont rendus à l'armée syrienne à Barzé, un grand quartier de Damas, après environ un an de combats et de bombardements. Les éléments armésse sont rendus après la conclusion d'un accord avec l'armée syrienne parrainé par le comité de la réconciliation nationale et d'autres personnalités influentes dans cette région. Des unités de l'armée sont entrées dans le quartier, «ont récupéré les armes lourdes et ont désamorcé les bombes implantées par les groupes armés entre les maisons des habitants». L'accord prévoit également le retour des civils au cours des deux prochaines semaines ainsi que la réparation des différentes infrastructures. Selon une source sur le terrain, cet accord est un prélude à des développements qui auront lieu dans les prochains jours. Les groupes armés vont combattre avec l'armée syrienne les terroristes faisant partie du Front Nosra et les étrangers, a ajouté cette source. Les ambulances sont entrées pour la première fois dans le quartier depuis huit mois. Cet accord intervient quelques semaines après celui conclu à Moadamiyat Al-Cham, banlieue de Damas sécurisée par l'armée syrienne, permettant l'entrée de la nourriture pour la première fois depuis des mois. Kerry juge utile la participation de l'Iran L'Iran peut contribuer au succès de la conférence internationale sur la paix en Syrie (Genève-2) prévue le 22 janvier en Suisse, même s'il n'y participe pas, a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry cité par les médias internationaux. Le secrétaire d'Etat américain a noté que l'Iran pourrait difficilement être un «partenaire de niveau ministériel» à la conférence dite Genève-2, mais il pourrait jouer un rôle constructif même s'il ne participait pas formellement aux négociations. Initialement prévue à Genève, la conférence internationale consacrée au règlement de la crise syrienne se tiendra le 22 janvier à Montreux, sur le lac Léman. Pour le moment, aucune décision n'est prise sur la participation de l'Iran à cette rencontre. Par ailleurs, Ahmed Jarba, qui dirige le groupe d'opposants en exil regroupés au sein de la Coalition nationale de l'opposition syrienne depuis juillet 2013, a été réélu dimanche à Istanbul à la tête de ce groupe, a rapporté hier la Coalition dans un communiqué. M. Jarba l'a emporté avec 65 votes, contre 52 à son seul rival, Riad Hijab, ex-Premier ministre qui avait abandonné son poste avant de rejoindre l'opposition à Doha. Réunie à Istanbul, la Coalition devait décider hier si elle participera ou non à la conférence de paix sur la Syrie prévue le 22 janvier prochain en Suisse.