Les prisonniers politiques sahraouis, groupe de "Gdeim Izik", incarcérés à la prison marocaine de Salé ont souligné mardi que la Minurso était la seule mission onusienne ne disposant pas d'un mécanisme de protection et de respect des droits de l'homme. Ces détenus, cités par l'Agence de presse sahraouie (SPS) ont rappelé "les appels incessants d'organisations internationales de défense des droits de l'homme et celui du Secrétaire général de l'ONU dans son dernier rapport pour la mise en oeuvre d'un mécanisme onusien de contrôle des droits de l'homme au Sahara occidental". Ils ont exprimé "leur adhésion pleine et entière aux campagnes nationale et internationale visant la protection des droits de l'homme au Sahara occidental" appelant tous les Sahraouis à deployer leurs efforts pour assurer le succès de ces campagnes initiées par la Coordination des organisations de défense des droits de l'homme au Sahara occidental". Par ailleurs, des agents de la police marocaine ont brutalement torturé dimanche la citoyenne sahraouie, Lala Lhatra Aram avant de mettre le feu à sa maison, a rapporté la même source. Les forces dÆoccupation marocaines ont violemment réprimé dimanche une manifestation pacifique organisée par des dizaines de civils sahraouis pour appeler à la protection des ressources naturelles sahraouies et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis.