L'entité sioniste a de nouveau bloqué toute aide humanitaire entrant à Ghaza depuis le 2 mars, y compris le carburant, en violation flagrante du droit international humanitaire, a déploré, jeudi, Human Rights Watch (HRW). En réduisant l'aide humanitaire, l'entité sioniste continue de bafouer les ordonnances contraignantes de la Cour internationale de justice (CIJ). L'ONG a documenté le fait que des milliers de Palestiniens à Ghaza "sont probablement morts, et continueront probablement de mourir des suites de la malnutrition, de la déshydratation et de maladies" résultant du blocage par l'occupation sioniste de l'accès à la nourriture, à l'eau et à d'autres fournitures vitales pour la population de Ghaza. Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste a commis le crime de guerre d'utiliser la famine comme méthode de guerre, le crime contre l'humanité, et des actes de génocide, a-t-elle ajouté. Pendant le cessez-le-feu, entré en vigueur à le 19 janvier dernier, les Palestiniens n'ont toujours pas atteint les niveaux d'accès à l'aide humanitaire d'avant le 7 octobre 2023, qui étaient déjà sévèrement restreints en raison du blocus illégal de Ghaza par l'occupation depuis 2007, a rappelé HRW. Human Rights Watch a indiqué, en outre, que l'entité sioniste continue d'empêcher les marchandises d'entrer à Ghaza et refuse l'entrée d'équipements et de fournitures essentiels pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène, ainsi que de matériaux tels que le ciment, nécessaires à la réparation et à la reconstruction des infrastructures endommagées et détruites. Parallèlement, "Food Security Cluster", dirigée par les Nations Unies, a prévenu qu'au moins 80 cuisines communautaires de l'enclave palestinienne "seront bientôt à court de nourriture si le blocage de l'aide se poursuit", a ajouté Human Rights Watch. Des responsables travaillant avec l'Unité des eaux des municipalités côtières de Ghaza (CMWU) ont, de leur côté, déclaré à HRW que les réserves de carburant ne suffiraient à assurer le fonctionnement des installations d'eau que pendant une semaine, après quoi les puits et l'une des deux installations de dessalement en état de marche à Ghaza, qui produisent la quasi-totalité de l'eau consommée par les habitants de l'enclave, ne pourraient plus fonctionner. A cet égard, Human Rights Watch a appelé à faire pression sur l'entité sioniste pour la levée "immédiate" du blocus illégal sur Ghaza.