Le nombre d'affaires liées à l'extraction illicite de sable de mer, à Jijel, a diminué au cours de l'année 2013 comparativement à 2012 du fait de la lutte "sans merci" menée contre les pilleurs, a-t-on appris mardi auprès du groupement territorial de la Gendarmerie nationale. L'année dernière, ce sont 15 affaires d'extraction de sable de mer impliquant sept (7) individus qui ont été traitées par ce corps de sécurité contre 19 affaires, a précisé le lieutenant-colonel Hocine Bella, commandant du Groupement territorial, lors d'un point de presse. Une quantité de 65 m3 a été saisie l'année écoulée contre 289 m3 pour l'année 2012, a révélé cet officier, soulignant à nouveau la "détermination de la Gendarmerie nationale à venir à bout des prédateurs de l'environnement". Outre l'impact hautement négatif sur l'environnement, l'extraction illégale de sable de mer, dans les différentes plages de la région, notamment celles situées à l'est du chef-lieu de wilaya, est également à l'origine d'accidents de la circulation causés par les transporteurs. Des méthodes "spéciales" sont utilisées par les agresseurs du littoral pour parvenir à leurs fins, a rappelé le commandant du Groupement dans son point de presse consacré au bilan de l'année 2013, faisant état de "subterfuges" comme l'utilisation effrénée de téléphones portables pour déjouer les contrôles et éviter les barrages de la Gendarmerie nationale, ou la circulation de nuit, tous feux éteints sur des axes routiers principaux ou secondaires, ce qui, a-t-il insisté, constitue un "grand danger". S'agissant de la couverture sécuritaire de la wilaya de Jijel, les responsables du Groupement territorial ont fait état d'un taux de 89,28 %, avant de préciser que deux nouvelles brigades sont en cours de réalisation à Ouled Askeur et Bordj T'har.