Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a annoncé le lancement dans le courant de l'année 2014 d'un plan d'orientation des structures commerciales qui fait office de route en matière de réalisation des différentes structures commerciales. Le gouvernement a consacré 100 millions DA au titre du budget 2014 pour la mise en œuvre de ce plan en vue de renforcer la planification régionale des structures commerciales, a indiqué M. Benbada lors d'une rencontre d'évaluation avec les directeurs de wilaya et régionaux du secteur. L'année 2014 sera marquée par le développement et la modernisation des structures commerciales à travers la réalisation de 8 marchés nationaux et régionaux par l'entreprise nationale de gestion des marchés de gros (Magro). Le ministre a, par ailleurs, fait savoir que la phase expérimentale du registre de commerce électronique sera lancée en février prochain avant que ce document en vigueur durant les mois suivant cette étape. Lors de la présentation du bilan du secteur en 2013, le ministre du Commerce a assuré que 835 marchés anarchiques ont été éliminés tandis que pas moins de 1.000 nouvelles structures commerciales ont été parachevées et affectées à quelque 20.000 jeunes. Par ailleurs, les interventions des services de contrôle ont progressé de 19% soit près de 1,2 million d'interventions, selon le ministre qui a souligné que le nombre d'infractions a atteint 23% tandis que les intoxications alimentaires ont régressé de 18% avec 4.235 cas en 2012 contre 3.455 en 2013. Dans un souci de renforcer et diversifier les moyens de contrôle commercial durant l'année en cours, 95 inspections régionales ont été mises en place selon M. Benbada. Pour ce qui est des perturbations enregistrées sur le marché du lait ces derniers jours, le ministre a fait savoir que les équipes d'inspection relevant du ministère du commerce ont procédé à des opérations d'inspection et d'évaluation dont les résultats ont révélé les causes. "Il n'y a pas de contradiction", a-t-il dit dans l'explication des motifs à l'origine de la perturbation de l'approvisionnement du marché national du lait et dérivés. "Nous avons présenté en toute transparence et objectivité les résultats obtenus" dans le cadre d'une enquête réalisée par le secteur au niveau des laiteries, a-t-il soutenu. Selon l'enquête, les perturbations sont dues à une "pression" sur l'offre du fait d'une "forte" demande. Des responsables du ministère ont expliqué la hausse du prix du lait en boîte et des produits dérivés en général à l'envolée des cours de la poudre de lait sur les marchés internationaux depuis l'année dernière. Les consommateurs de lait en boîte se sont rabattus, en raison de la hausse du prix, sur le lait pasteurisé en sachet d'où la pression sur ce dernier, ont-ils fait observer.