Les travaux du troisième sommet mondial sur la sécurité nucléaire débuteront lundi en fin d'après-midi à la Haye (Pays-Bas) avec la participation d'une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le premier ministre par intérim, Youcef Yousfi, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Des responsables d'organisations internationales, dont le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, prendront également part à ce sommet de deux jours. Sur initiative du président américain, Barack Obama, le premier sommet sur la sécurité nucléaire a eu lieu en 2010 à Washington et le second s'est tenu en 2012 à Séoul (Corée du Sud). Les analystes soutiennent que ces sommets apportent une réponse politique "appropriée" à la menace que pourrait engendrer un évènement nucléaire terroriste. L'objectif principal de ces différents sommets étant d'arriver à réduire les stocks de matériaux nucléaires, de réduire la production de produits radioactifs et surtout de renforcer la coopération internationale en matière de sécurité nucléaire. Le but recherché est aussi d'aboutir au meilleur moyen à même de sécuriser les stocks de matériaux nucléaires afin d'éviter qu'ils tombent entre les mains de groupes terroristes pour en faire des armes nucléaires Ce troisième sommet bénéficie d'une large couverture médiatique ou environ 3.000 journalistes sont présents à La Haye pour couvrir l'évènement. Par ailleurs, les autorités des Pays Bas ont pris des mesures de sécurité exceptionnelles pour assurer la sécurité et le bon déroulement du sommet, le premier de telle envergure que le pays accueille.