Les responsables des partis Tadjamouâ Amal El-Jazair (TAJ) et du Mouvement populaire algérien (MPA), Amar Ghoul et Amara Benyounès, ont insisté, lundi à Souk Ahras, sur "le renforcement des valeurs de cohabitation et de la cohésion sociale pour préserver la sécurité et la stabilité du pays". Au cours d'un meeting qu'ils ont animé conjointement à la salle Miloud-Tahri, dans le cadre de la campagne électorale en faveur du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, M. Ghoul a estimé que les Algériens sont aujourd'hui "condamnés à forger leur cohésion de la même manière qu'ils l'avaient fait durant la Révolution de novembre lorsqu'ils vainquirent la France et l'alliance atlantique". Il a également souligné que c'est grâce à cette cohésion que "l'épopée de l'indépendance a été réalisée, avant celle de la réconciliation nationale dont le président Abdelaziz Bouteflika a dessiné les contours, que l'armée nationale populaire a encadrée et que le peuple a étreinte". Cette cohésion "ne signifie point l'élimination de la diversité", a dit M. Ghoul pour qui cette diversité doit constituer, au contraire, "une source de puissance et d'inspiration et non pas une cause de troubles et de Fitna (discorde) que certains tentent de semer au sein du peuple algérien". "Forgé par la Révolution de novembre et son histoire glorieuse, le peuple algérien ne cèdera jamais aux prêcheurs de la division", a-t-il ajouté, mettant en garde "ceux qui prônent le régionalisme et la Fitna qui ont fait tant de mal au peuple algérien durant les années 1990, avec leur lot de sang et de larmes". Le président du parti TAJ a également ajouté que la paix qui règne aujourd'hui aux quatre coins du pays est "le fruit de la sagesse et du courage du président Abdelaziz Bouteflika". Il a exhorté l'assistance, nombreuse dans la salle, à voter "avec force en faveur de ce diplomate émérite pour lui permettre de poursuivre la construction du pays et la préservation de sa stabilité". De son côté, le secrétaire général du MPA a invité les citoyens à prendre part massivement au scrutin du 17 avril prochain, estimant qu'"un pays ne peut pas avancer sans un processus électoral". Fustigeant ceux qui appellent au boycott, M. Benyounès a affirmé que "l'Algérie n'est pas en crise pour que l'on puisse parler de transition".