Le candidat indépendant à la présidentielle du 17 avril prochain, Ali Benflis, s'est engagé jeudi à Tlemcen à réhabiliter le "droit à la citoyenneté" dans le cas où il bénéficierait du quitus du peuple lors du scrutin. "Je m'engage devant vous, au cas où vous décidez de m'octroyer vos voix le 17 avril, de réhabiliter le droit à la citoyenneté afin de bâtir une société civile forte, conformément au projet de renouveau national, sous le slogan ensemble pour la construction d'une société des libertés", a-t-il souligné lors de son dixième meeting tenu à la maison de la culture Abdelkader-Aloula, devant une assistance fort nombreuse. Déclinant les grands axes de son programme électoral, le candidat au siège d'El Mouradia, a indiqué que son projet vise à apporter des solutions à "la crise multidimensionnelle que vit le pays depuis 25 ans" à travers une constitution consensuelle qui émanera d'un large dialogue avec tous les partenaires politiques, économiques et sociaux de la scène nationale. "Je n'exclurai personne de ce dialogue si on veut que cette constitution s'inscrive dans la durée et ne connaisse pas le même sort que les quatre précédentes constitutions promulguées depuis l'indépendance", a-t-il précisé, ajoutant, toutefois, qu'il ne cherchait pas à critiquer qui que ce soit. "C'est notre passé et il faut qu'on l'assume", a lancé M. Benflis. D'autre part, le candidat indépendant a renouvelé son refus des étiquettes qu'on tend à coller à l'école disant qu'il "était injuste de dire que l'école algérienne a produit des terroristes". Poursuivant son discours, il a indiqué que de nouvelles communes et daïras connaîtront le jour à la faveur d'un nouveau découpage administratif, qui soit au diapason du potentiel de la wilaya Tlemcen en patrimoine, capacités agricoles, touristiques et humaines. Par ailleurs, et comme lors des précédents meetings, Ali Benflis a conclu par un appel à un vote massif, déclarant qu'il mènera la bataille électorale à travers toutes les wilayas et, a-t-il dit, "je ne me tairai pas devant une éventuelle fraude".