Le candidat à la présidentielle de 2014, Ali Benflis, s'est engagé, mercredi à la salle omnisport du complexe 8 Mai 1945 de Sétif, à porter le taux de croissance de l'économie à 7%, à la fin de son mandat présidentiel, s'il est élu à la tête de l'Etat le 17 avril prochain. "Je m'engage devant vous, qu'à la fin de mon mandat, si vous décidez de m'élire, de relever le taux de croissance à 7 %, la contribution de l'industrie dans le produit national brut à 15% et les exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars", a-t-il promis dans une salle comble à l'occasion de son huitième meeting depuis le début de la campagne, dimanche dernier. Le candidat s'est engagé également à "créer un organisme indépendant chargé de la prospective et l'analyse". Par ailleurs, M. Benflis a affirmé que les "batailles électorales devraient servir l'Algérie uniquement", exhortant les Algériens à "se mobiliser pour le changement vers le meilleur, par les moyens pacifiques, sans casse, sans violence et sans injures". Le changement commence, selon lui, par un vote "massif" et la sensibilisation des citoyens à l'importance du prochain scrutin pour l'amorce d'une vraie démocratie. Il a également insisté sur l'impératif de surveiller les urnes pour prévenir toute éventuelle "fraude" et de réclamer "les procès-verbaux". Benflis qui brigue un mandat présidentiel pour la deuxième fois après sa première tentative en 2004, a développé sa perception de "la culture de l'Etat", s'engageant à "mettre fin à la politisation de l'Etat". "Les partis pour les militants et l'Etat pour tous les citoyens", a lancé le postulant au siège d'El-Mouradia, insistant sur l'importance d'améliorer les conditions matérielles et financières des fonctionnaires et la mise en place des statuts des walis et des chefs de daïra pour la neutralité de l'administration.