Ali Benflis, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 17 avril, a promis, hier à Ouargla, de revoir le dispositif législatif pour mieux lutter contre la corruption, avec un «texte plus répressif» pour protéger les deniers publics. «Je m'engage devant vous, si je suis élu par la grâce de Dieu, de réviser la loi sur la corruption, car elle met sur un pied d'égalité celui qui prend un dinar et celui qui prend des milliards», a-t-il souligné à la maison de la culture de Ouargla où il a animé un meeting. Il a ajouté qu'il ne permettra pas, «s'il est choisi pour présider aux destinées de l'Algérie, qu'on dilapide ses biens». Ali Benflis est également revenu sur sa ferme volonté de revoir «le code de la commune et de wilaya pour réhabiliter l'élu et consolider ses prérogatives», et de procéder «à un nouveau et profond découpage administratif pour en finir avec les problèmes actuels de toutes les régions». Il n'a pas cependant précisé ce type de problèmes. Le nouveau découpage administratif préconisé par Ali Benflis vise à mieux maîtriser la gestion des collectivités locales, de créer de nouvelles communes, de nouvelles wilayas et ériger une démocratie locale participative.