Le directeur de la prévention du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, le Pr. Ismail Mesbah, a affirmé, lundi à Alger, que l'Algérie avait mis en place un dispositif de surveillance et d'alerte pour la prévention de la fièvre Ebola, écartant toute éventualité de contamination. En marge d'une rencontre scientifique marquant la célébration de la journée mondiale de la santé le 7 avril, le Pr. Ismail Mesbah a annoncé la réunion, mercredi et jeudi prochains, d'une commission d'experts du ministère pour procéder à l'évaluation du risque de propagation de la fièvre Ebola en Algérie, soulignant le durcissement des mesures préventives pour faire face à cette épidémie meurtrière. Le ministère de la Santé s'apprête à finaliser la mise en place des mesures nécessaires pour faire face à la maladie, a-t-il précisé avant de relever que le risque de propagation en Algérie restait "très minime". D'autre part, le même responsable a rappelé que l'Algérie veillait au quotidien au respect des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant cette épidémie. Le chimpanzé et la chauve-souris sont les facteurs responsables de transmission de la maladie à l'homme. 90% des personnes atteintes décèdent des suites de cette affection en raison d'hypotension artérielle. Les personnes portant le virus vivent quant à elles, avec plusieurs désordres au niveau des sens et une chute de cheveux. A ce jour, il n'existe ni vaccin ni traitement pour la fièvre hémorragique due au virus Ebola qui a fait 84 morts et 129 cas suspects en Guinée où le virus a été récemment détecté.