Le rêve d'une Algérie "forte et prospère" où règne la justice sociale et le respect des principes d'équité et d'égalité était au cœur des discours du candidat à la présidentielle du 17 avril Abdelaziz Belaid, lors des 21 jours de la campagne électorale qui s'est clôturée dimanche. Le plus jeune des candidats (51 ans), médecin et avocat de carrière, n'a pas manqué de réitérer, lors des 23 meetings organisés à travers le territoire national, qu'il rêvait et aspirait à l'édification d'un Etat "moderne et démocratique" qui ne pourrait se faire qu'à travers un changement "pacifique" en vue de concrétiser le principe de la "succession des générations". "Je tends ma main à tous ceux qui croient aux préceptes de la Révolution glorieuse de Novembre, qui respectent et glorifient la Constitution et qui contribuent avec moi à réaliser le rêve des Algériens du changement par des moyens civilisés et démocratiques", disait-il à l'adresse des milliers de militants et sympathisants venus à chaque fois l'encourager et le soutenir dans sa quête. M. Belaid, en lice pour la première fois à la course à la magistrature suprême du pays, n'a pas cessé de répéter qu'il rêvait et aspirait, comme tous les Algériens et toutes les Algériennes, à vivre dans un pays qui le protège lui et ses enfants et dans lequel la suprématie et la dignité de l'Algérie sont les mots d'ordre. Le candidat du Front El Moustakbal, créé il y a moins de deux ans, a ainsi promis, une fois élu, de garantir une vie décente au citoyen, promouvoir une société ouverte sur le monde, dans laquelle règne la justice sociale et le respect de l'Etat de droit et de loi et des principes d'équité et d'égalité. Il s'est notamment engagé à instaurer la démocratie et la transparence, ancrer le principe de l'alternance au pouvoir et établir des bases solides pour une justice impartiale, intègre, équitable et autonome. M. Belaid, dont les différents meetings ont été organisées dans des salles de spectacles ou omnisports dans leur majorité archicombles, a toujours insisté sur la construction et le développement d'un projet global visant à promouvoir la jeunesse en tant que catégorie efficace dans la société et lutter contre tous les fléaux et dérives qui affectent négativement sa personnalité. Pour lui, l'être humain est ainsi la "source de toute richesse" et l'"élément efficace" dans les processus de construction et de changement. Sous les acclamations de ses sympathisants qui scandaient "Belaid président" et "Djeich Chaab Maak ya Belaid" (L'armée et le peuple sont avec toi, Belaid), le candidat à la présidentielle s'est engagé à ouvrir de larges débats sur la Constitution et toutes les questions sensibles de la société. Pour l'ex-secrétaire général de l'Union nationale de la jeunesse algérienne, dont la devise de campagne est "L'avenir, c'est maintenant", "être président concrétisera le rêve de toute une génération". Durant la campagne électorale, M. Belaid a sillonné le pays en voiture accompagné par la presse nationale. Toujours chaleureusement accueilli par la population dans les différentes wilayas qu'il a visitées, il n'a manqué aucune occasion pour aller au-devant des citoyens écouter leurs doléances et préoccupations lors notamment d'activités de proximité organisées dans des villages et localités du pays. Le candidat à la présidentielle a clôturé sa série de meetings à Alger par un show grandiose avec musique folklorique, paillettes et tirs de "baroud".