La cellule de crise du ministère des Affaires étrangères (MAE) "est à pied d'oeuvre" depuis jeudi, en demeurant en contact permanent avec les pays dont des ressortissants sont parmi les victimes du crash de l'avion espagnol affrété par Air Algérie, a indiqué samedi le porte-parole du ministère, M. Abdelaziz Benali-Chérif. "La cellule de crise a pris contact avec tous les pays dont des ressortissants étaient à bord de l'avion qui assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger", a souligné, dans une déclaration à l'APS, le porte parole du MAE, ajoutant que le ministre avait pris "attache avec tous ses homologues dans ces pays". M. Benali-Chérif a fait savoir également que les "ambassadeurs d'Algérie ont pris contact avec les autorités dans ces pays concernés vendredi". Samedi, M. Lamamra s'est longuement entretenu au téléphone avec son homologue libanais, Gebrane Bassil auquel il a présenté, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les condoléances de l'Algérie aux familles des victimes libanaises de cette catastrophe. Cette cellule de crise a été mise en place jeudi, rappelle-t-on, dès l'annonce de la perte de contact avec le vol AH 5017 d'Air Algérie avec à son bord 116 passagers de 15 nationalités dont six algériens. Les services de navigation aérienne ont perdu le contact avec l'avion, un appareil de type MD-83, de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie assurant la liaison Ouagadougou (Burkina Faso) Alger, 50 minutes après son décollage, avait annoncé jeudi Air Algérie. Air Algérie avait précisé que cet avion a décollé d'Ouagadougou à 01h17 GMT et devait arriver à Alger à 05h11 GMT (6h11 heure locale). "Un dernier contact radar a eu lieu à 01h55 GMT en survolant la région de Gao" (Mali) L'appareil, qui volait à plus de 9.000 mètres d'altitude s'est écrasé dans une région située à quelque 800 km de l'aéroport de Bamako.