Le problème du foncier continue, à Mila, de "faire obstacle" à l'attribution de microcrédits pour les activités agricoles qui correspondent pourtant à la vocation de cette wilaya, a affirmé, jeudi, le coordinateur local de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), Nouar Messaoudi. L'attribution d'un microcrédit pour une activité liée au travail de la terre est tributaire de la disponibilité d'une parcelle de terrain, a rappelé le même responsable, soulignant, en marge d'un salon local consacré, à la maison de la culture de Mila, aux micro-entreprises lancées à l'aide du microcrédit, que la plupart des activités financées depuis la création de ce dispositif se rapporte au secteur des services. Le salon, prévu sur trois jours, présente un ensemble de projets réalisés par des jeunes dans les domaines de l'artisanat, des services, de l'apiculture, de l'habillement et autres activités, "réussies malgré l'insuffisance des crédits accordés", ont souligné de jeunes promoteurs. Un jeune entrepreneur de Grarem-Gouga qui s'est lancé dans la bijouterie traditionnelle et le travail de l'argent, expose des spécimens de ses produits, très demandés en raison de leurs prix compétitifs, a-t-on constaté. Le microcrédit est apprécié par les porteurs de projets en raison des procédures de remboursement "moins problématiques" par rapport à d'autres dispositifs, un avantage à l'origine de la forte demande enregistrée auprès de l'ANGEM de Mila, a-t-on recueilli.