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Pomme de terre : Aïn Defla non épargnée par la flambée des prix malgré son statut de 2e wilaya productrice
Publié dans Algérie Presse Service le 20 - 11 - 2014

Même avec son statut de 2ème wilaya productrice de pomme de terre à l'échelle nationale, Aïn Defla n'a pu échapper à la flambée générale des prix de ce tubercule qui a atteint 100 DA le kg ces dernières semaines.
Les habitants de cette wilaya, qui couvre quelque 35 % des besoins nationaux en pomme de terre et qui s'était même permis le luxe de se lancer (l'année dernière) dans des opérations d'exportation vers des pays européens, l'Espagne notamment, n'arrivent pas à s'expliquer les raisons de l'envolée du prix du tubercule dans son "fief" même.
Plus de 7 millions de qx récoltés annuellement
Pour le directeur des services agricoles (DSA) de la wilaya, la hausse vertigineuse du prix de la pomme de terre, enregistrée ces derniers mois sur le territoire de la wilaya en particulier et à l'échelle nationale de façon générale, ne doit "aucunement" être imputée à une faiblesse de la production.
Boudjemaâ Zerrouk a, dans ce cadre, indiqué que depuis 2011, une production de plus de 7 millions de quintaux de pomme de terre est réalisée annuellement dans la wilaya, affirmant que le problème se situe dans les circuits de commercialisation où règne une "grande opacité".
Pour qu'il y ait "traçabilité" du produit, a-t-il recommandé, il est "vital" que la transaction entre l'agriculteur et le commerçant se fasse selon la réglementation en vigueur, déplorant dans la foulée "l'absence de factures lors de la transaction commerciale".
"L'absence d'affichage des prix, pas seulement de la pomme de terre mais bien d'autres légumes, atteste clairement des velléités de tromperie et d'escroquerie", a-t-il fait remarquer, rappelant que la mission des services agricoles a trait à la régulation de la production, "pas du marché".
600 000 tonnes de pomme de terre hors SYRPALAC sur le marché
Evoquant l'opération de déstockage de la pomme de terre, menée dans le cadre du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) aux fins de stabiliser les prix, M.Zerrouk a indiqué que plus de 33 000 tonnes ont été déstockés depuis le 1er septembre dernier.
Le premier responsable du secteur à l'échelle de la wilaya a toutefois relevé qu'une bonne partie du produit stockée par les agriculteurs ne fait pas partie du système SYRPALAC, estimant à quelque 600 000 tonnes la quantité présente sur le marché.
"Il est clair que de la sorte, ce sont les spéculateurs et les intermédiaires qui jouent leur va-tout en augmentant les prix comme bon leur semble", a-t-il souligné.
85 % de la pomme de terre vendus au niveau des champs
Emboitant le pas au DSA de Aïn Defla, le président de la Chambre locale de l'agriculture impute, pour sa part, l'augmentation des prix de la pomme de terre aux intermédiaires et autres "opportunistes" de tous bords.
Selon El Hadj Djaâlali, 85 % de la production de pomme de terre de la wilaya est écoulée au niveau des champs car les producteurs préfèrent "emprunter" la voie informelle qui, de leur point de vue, "est plus rémunératrice".
Il a expliqué que le produit passe par trois intermédiaires avant d'atterrir chez le consommateur, faisant état d'une spéculation continue entretenue par certains acteurs "indélicats" du marché.
"Dès lors que les agriculteurs ne suivent pas le circuit habituel, à savoir les marchés de gros, pour écouler leurs marchandises, les intermédiaires ne pourront que s'en donner à cœur joie et tout faire pour que la situation actuelle perdure", a-t-il affirmé.
Pas de marchés de gros, déficit en chaines de stockage
L'autre facteur responsable de la hausse "périodique" du prix de la pomme de terre a trait au manque "flagrant" des marchés de gros et de proximité, mais aussi des chaînes de stockage pas seulement à Aïn Defla mais un peu partout à l'échelle nationale, a-t-il relevé.
Cet état de fait engendre la multiplication des intermédiaires qui engrangent des marges de profits considérables, "les prix montant au fur et à mesure que l'opération se poursuit", a-t-il expliqué.
Selon M. Djaâlali, les besoins de la wilaya en chambres froides sont de quelque 800 000 m2, soit le double à peu près de ce qui est disponible à l'heure actuelle. Il a fait remarquer que la pomme de terre ne peut pas se stocker au-delà d'une certaine période, les entrepôts existant devant être libérés pour en stocker davantage.
Pour nombre de citoyens de la wilaya, cette spectaculaire augmentation du prix de la pomme de terre dans son fief est d'autant plus incompréhensible que le produit était, pas plus loin que la saison dernière, cédé à des prix "dérisoires".
"C'est à croire que certains producteurs veulent compenser les pertes essuyées lors de la campagne agricole précédente en raison de la surproduction", ont soutenu à l'unisson des citoyens interrogés par l'APS.
Selon eux, le fait que les producteurs aient écoulé l'année dernière quelque 90 % de leur récolte à moins de 20 DA le kilogramme fait qu'ils se sont retrouvés dans l'incapacité de réinvestir.
"Même les 5 DA/kg accordés aux producteurs ayant essuyé des pertes l'année dernière n'ont pu changer grand-chose à la donne au regard de l'ampleur des pertes enregistrées", ont encore soutenu ces citoyens, au fait de la situation.
"Le problème a trait à l'organisation de toute la filière qui fait défaut", ont-ils martelé, estimant "capitale" la coordination entre les secteurs de l'agriculture et du commerce pour venir à bout du phénomène des intermédiaires ou, tout au moins, atténuer de leur influence et réduire leur marge de manœuvre.


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