Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a indiqué mardi à Alger que le peuple et le gouvernement sahraouis attendaient de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et du Conseil de sécurité d'accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental "en toute transparence, liberté et démocratie". Le peuple et les dirigeants ahraouis "attendent de l'envoyé onusien, qui a annoncé son prochain retour dans la région, de mener à bien la mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental en toute transparence, liberté et démocratie", a précisé M. Ould Salek qui animait une conférence de presse au siège de l'ambassade sahraouie. Cette mission est "claire" et elle a été signée par les deux parties (Sahara occidental et Maroc) sous l'égide de l'ONU et de l'OUA (actuelle Union africaine), a-t-il soutenu, ajoutant que cette mission "ne saurait souffrir de retard". Les Sahraouis souhaitent que le Conseil de sécurité, qui doit soumettre son rapport sur le Sahara occidental en avril prochain, "assume ses responsabilités à l'égard de cette question et cesse sa politique d'atermoiement", d'autant, a-t-il ajouté, que "c'est le Conseil de sécurité qui a institué la MINURSO (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) pour mettre un terme à l'occupation du Sahara occidental". Après avoir dénoncé les manoeuvres marocaines qui entravent l'application de la Légalité internationale, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a demandé aux Nations unies d'accélérer la décolonisation au Sahara occidental en fixant une échéance au référendum d'autodétermination.