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"Pas de séquestrés dans les camps sahraouis de Tindouf"
Human Right Watch l'affirme
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2015

Contestant, une fois de plus, la version marocaine, l'ONG Human Rights Watch affirme dans son dernier rapport qu'il n'existe pas de "séquestrés" dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf.
Contestant, une fois de plus, la version marocaine, l'ONG Human Rights Watch affirme dans son dernier rapport qu'il n'existe pas de "séquestrés" dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf.
Human Rights Watch explique que le Front Polisario gère les camps du sud-ouest de l'Algérie depuis la fin des années 70 pour les réfugiés qui ont fui le Sahara occidental après que le Maroc l'ait envahi, en soulignant que "les personnes critiques à l'égard du Polisario ont pu tenir de petites manifestations publiques sporadiques en 2014. Aucune de ces personnes n'a été emprisonnée pour ses opinions politiques". Human Rights Watch ajoute, toutefois, que "quelques-unes au moins ont fait l'objet de harcèlement pour avoir critiqué ouvertement le Polisario".
"Les réfugiés ont été généralement libres de quitter les camps pour la Mauritanie ou de retourner définitivement ou temporairement au Sahara occidental sous contrôle marocain. Une femme sahraouie, Mahdjouba Mohamed Hamdidaf, qui avait émigré en Espagne et rendait visite à sa famille dans les camps de réfugiés, a été séquestrée par sa famille pendant plus de deux mois après qu'elle ait tenté de partir comme prévu en août", déclare HRW. Pour cette ONG, "le Front Polisario a peu agi pour mettre fin à sa réclusion et pour protéger sa liberté de mouvement jusqu'à ce qu'il fasse l'objet de fortes pressions internationales.
Au moment de la rédaction de ce rapport, il y aurait eu d'autres cas de femmes sahraouies résidant légalement en Europe et séquestrées par leur famille alors qu'elles leur rendaient visite dans les camps". Malgré les critiques de HRWa l'égard de l'occupant marocain, cette organisation souligne que "le gouvernement algérien n'a pas reconnu de façon explicite sa responsabilité dans la protection des droits humains des Sahraouis vivant dans les camps gérés par le Front Polisario sur le sol algérien".
Le Maroc, quant à lui, constitue sa politique néocolonialiste contre les sahraouis. La semaine passée, le prisonnier sahraoui Abdelhai Chaihab a trouvé la mort mardi à la prison marocaine de Tiznit suite à la détérioration de sa santé et à la négligence médicale. Selon un communiqué du Bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme Codesa, l'état de santé du prisonnier sahraoui était critique depuis quelque temps dans sa cellule avant d'être transféré à l'hôpital où il s'est vu refuser un traitement médical approprié.
Le Codesa a dénoncé dans sa déclaration la gravité des conditions qu règnent dans les prisons marocaines et a exprimé sa préoccupation sur le fait que ces prisons connaissent plus de victimes parmi les détenus sahraouis en raison de la torture et des mauvais traitements et la négligence médicale, et fait porter aux autorités d'occupation marocaines toute la responsabilité quant à tous ces décès sahraouis dans les geôles maocains, rappelle-ton.
Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a indiqué à Alger que le peuple et le gouvernement sahraouis attendaient de l'envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et du Conseil de sécurité d'accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental "en toute transparence, liberté et démocratie".
Le peuple et les dirigeants sahraouis "attendent de l'envoyé onusien qui a annoncé son prochain retour dans la région, de mener à bien la mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental en toute transparence, liberté et démocratie", a précisé M. Ould Salek qui animait une conférence de presse au siège de l'ambassade sahraouie. Cette mission est "claire" et elle a été signée par les deux parties (Sahara occidental et Maroc) sous l'égide de l'Onu et de l'OUA (actuelle Union africaine), a-t-il soutenu, ajoutant que cette mission "ne saurait souffrir de retard".
Les Sahraouis souhaitent que le Conseil de sécurité, qui doit soumettre son rapport sur le Sahara occidental en avril prochain, "assume ses responsabilités à l'égard de cette question et cesse sa politique d'atermoiement", d'autant, a-t-il ajouté, que "c'est le Conseil de sécurité qui a institué la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) pour mettre un terme à l'occupation du Sahara occidental".
Après avoir dénoncé les manoeuvres marocaines qui entravent l'application de la légalité internationale, le ministre des Affaires étrangères a demandé aux Nations unies d'accélérer la décolonisation au Sahara occidental en fixant une échéance au référendum d'autodétermination.
De son côté, l'Algérie et le Bénin ont réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu, M. Ban ki-Moon et son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à trouver une solution politique aboutissant à l'autodétermination du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué conjoint rendu public mercredi au terme de la visite du président béninois en Algérie,Thomas Boni Yayi.
Au cours de cette visite, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue béninois, ont "réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon et son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à trouver une solution politique, mutuellement acceptable, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'assemblée générale des Nations unies", lit-on dans le communiqué.
Inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligibles à l'application de la résolution 1514 de l'assemblée générale de l'Onu portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.
Human Rights Watch explique que le Front Polisario gère les camps du sud-ouest de l'Algérie depuis la fin des années 70 pour les réfugiés qui ont fui le Sahara occidental après que le Maroc l'ait envahi, en soulignant que "les personnes critiques à l'égard du Polisario ont pu tenir de petites manifestations publiques sporadiques en 2014. Aucune de ces personnes n'a été emprisonnée pour ses opinions politiques". Human Rights Watch ajoute, toutefois, que "quelques-unes au moins ont fait l'objet de harcèlement pour avoir critiqué ouvertement le Polisario".
"Les réfugiés ont été généralement libres de quitter les camps pour la Mauritanie ou de retourner définitivement ou temporairement au Sahara occidental sous contrôle marocain. Une femme sahraouie, Mahdjouba Mohamed Hamdidaf, qui avait émigré en Espagne et rendait visite à sa famille dans les camps de réfugiés, a été séquestrée par sa famille pendant plus de deux mois après qu'elle ait tenté de partir comme prévu en août", déclare HRW. Pour cette ONG, "le Front Polisario a peu agi pour mettre fin à sa réclusion et pour protéger sa liberté de mouvement jusqu'à ce qu'il fasse l'objet de fortes pressions internationales.
Au moment de la rédaction de ce rapport, il y aurait eu d'autres cas de femmes sahraouies résidant légalement en Europe et séquestrées par leur famille alors qu'elles leur rendaient visite dans les camps". Malgré les critiques de HRWa l'égard de l'occupant marocain, cette organisation souligne que "le gouvernement algérien n'a pas reconnu de façon explicite sa responsabilité dans la protection des droits humains des Sahraouis vivant dans les camps gérés par le Front Polisario sur le sol algérien".
Le Maroc, quant à lui, constitue sa politique néocolonialiste contre les sahraouis. La semaine passée, le prisonnier sahraoui Abdelhai Chaihab a trouvé la mort mardi à la prison marocaine de Tiznit suite à la détérioration de sa santé et à la négligence médicale. Selon un communiqué du Bureau exécutif du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme Codesa, l'état de santé du prisonnier sahraoui était critique depuis quelque temps dans sa cellule avant d'être transféré à l'hôpital où il s'est vu refuser un traitement médical approprié.
Le Codesa a dénoncé dans sa déclaration la gravité des conditions qu règnent dans les prisons marocaines et a exprimé sa préoccupation sur le fait que ces prisons connaissent plus de victimes parmi les détenus sahraouis en raison de la torture et des mauvais traitements et la négligence médicale, et fait porter aux autorités d'occupation marocaines toute la responsabilité quant à tous ces décès sahraouis dans les geôles maocains, rappelle-ton.
Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a indiqué à Alger que le peuple et le gouvernement sahraouis attendaient de l'envoyé personnel du SG de l'Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et du Conseil de sécurité d'accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination au Sahara occidental "en toute transparence, liberté et démocratie".
Le peuple et les dirigeants sahraouis "attendent de l'envoyé onusien qui a annoncé son prochain retour dans la région, de mener à bien la mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental en toute transparence, liberté et démocratie", a précisé M. Ould Salek qui animait une conférence de presse au siège de l'ambassade sahraouie. Cette mission est "claire" et elle a été signée par les deux parties (Sahara occidental et Maroc) sous l'égide de l'Onu et de l'OUA (actuelle Union africaine), a-t-il soutenu, ajoutant que cette mission "ne saurait souffrir de retard".
Les Sahraouis souhaitent que le Conseil de sécurité, qui doit soumettre son rapport sur le Sahara occidental en avril prochain, "assume ses responsabilités à l'égard de cette question et cesse sa politique d'atermoiement", d'autant, a-t-il ajouté, que "c'est le Conseil de sécurité qui a institué la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) pour mettre un terme à l'occupation du Sahara occidental".
Après avoir dénoncé les manoeuvres marocaines qui entravent l'application de la légalité internationale, le ministre des Affaires étrangères a demandé aux Nations unies d'accélérer la décolonisation au Sahara occidental en fixant une échéance au référendum d'autodétermination.
De son côté, l'Algérie et le Bénin ont réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu, M. Ban ki-Moon et son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à trouver une solution politique aboutissant à l'autodétermination du peuple sahraoui, a indiqué un communiqué conjoint rendu public mercredi au terme de la visite du président béninois en Algérie,Thomas Boni Yayi.
Au cours de cette visite, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue béninois, ont "réaffirmé leur soutien aux efforts du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon et son envoyé personnel, Christopher Ross, visant à trouver une solution politique, mutuellement acceptable, qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'assemblée générale des Nations unies", lit-on dans le communiqué.
Inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes, et donc éligibles à l'application de la résolution 1514 de l'assemblée générale de l'Onu portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples colonisés, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc avec le soutien de la France.


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