L'Algérie déploie des efforts pour rapprocher les points de vue des parties libyennes et préparer les conditions d'un dialogue inclusif pour parvenir à une solution politique consensuelle à la crise qui secoue la Libye, a affirmé dimanche à Alger le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Lors d'une rencontre avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne (UE), M. Messahel a souligné que "l'Algérie, à la demande des frères libyens, déploie des efforts pour rapprocher les points de vue des parties et préparer les conditions d'un dialogue inclusif, à l'exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tel par l'ONU". L'objectif, a-t-il dit, est de "parvenir à une solution politique consensuelle qui préserve l'unité, l'intégrité territoriale du pays et la cohésion du peuple libyen et ouvre la voie à la mise en place des institutions chargées de gérer la transition". Il a indiqué, à cet effet, que l'Algérie "est en contact avec des pays partenaires, aussi bien de la région que du monde, notamment les pays du voisinage, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Turquie, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et la Russie, pour forger un consensus sur les contours d'une solution politique interlibyenne négociée de sortie de crise". Les pays du voisinage, a-t-il ajouté, "se retrouveront jeudi prochain à N'djamena pour poursuivre leur concertation sur la crise libyenne". M. Messahel a relevé, par la même occasion, que l'Algérie "soutient les efforts du représentant spécial de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, avec qui la concertation est permanente".