Les discussions de paix entamées le mois dernier à Genève, réunissant les protagonistes libyens sous l'égide de l'ONU, prévues initialement mardi, reprendront ce mercredi à Ghadamès (nord-ouest), afin de trouver une issue à la crise qui secoue ce pays, selon de sources concordantes. Ce nouveau round du dialogue interlibyen va reprendre en présence des délégués de la Chambre des représentants instance issue des élections et reconnue par la communauté internationale, qui a trouvé refuge à Tobrouk, dans l'est du pays, et ceux du Congrès général national (CGN), concurrent du parlement légitimement élu et qui est installé à Tripoli. "Les participants au nouveau round de dialogue politique sont arrivés à Ghadamès pour tenter de mettre fin à la crise en Libye", a indiqué une source de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul). Le chef de la Manul, Bernardino Leon, est arrivé également dans cette ville située à 600 km au sud-ouest de Tripoli, selon la même source. Selon le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Manul, Bernardino Leon, "les groupes politiques et militaires les plus influents soutiennent désormais le processus de paix qui vise à instaurer un cessez-le-feu et à mettre en place un gouvernement d'union". Le porte-parole du conseil communal de Ghadames, Bachi Chehab a affirmé que les préparatifs sont achevés pour accueillir le prochain round du dialogue interlibyen. Trois sites ont été aménagés à cet effet, a précisé le responsable libyen, ajoutant que le lieu exact des réunions serait divulgué au temps opportun avec des mesures de sécurité à la hauteur de cet évènement. Dans le but de parvenir à une solution politique consensuelle à la crise libyenne, les pays du voisinage, se retrouveront ce jeudi prochain à N'djamena pour poursuivre leur concertation sur cette crise, selon le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, qui a affirmé que "l'Algérie, à la demande des frères libyens, déploie des efforts pour rapprocher les points de vue des parties et préparer les conditions d'un dialogue inclusif, à l'exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tel par l'ONU". Depuis la chute en 2011 du régime de Mâammar El Gueddafi, les autorités de transition ont échoué à asseoir leur emprise sur un nombre de milices, qui font la loi dans le pay