Le prix littéraire Kateb Yacine n'a pas été attribué, cette année, et devient désormais biannuel "faute d'£uvres en concurrence", a-t-on annoncé, lundi après-midi à Guelma, lors de la clôture du 6ème colloque international sur l'auteur de "Nedjma". Les participants à cette rencontre qui s'est tenue au théâtre régional Mahmoud-Triki, ont rappelé que le conseil scientifique du colloque avait institué, lors de la précédente édition, un prix doté d'une "importante somme en devises fortes", et comporte trois +Kateb+, un en or, un autre en argent et le troisième en bronze, à décerner aux trois premiers lauréats. Le Pr Mansour Mehenni, de l'université de Tunis, président du conseil scientifique du colloque, a indiqué que la participation au prix Kateb Yacine s'effectuera en collaboration avec les éditeurs du Maghreb et les médias. Les recommandations de la rencontre ont notamment porté sur la publication des actes des cinquième et sixième éditions de cette rencontre. De même qu'il a été convenu qu'une maison d'édition française se chargera de cette édition. Les deux prochaines éditions du colloque sur Kateb Yacine porteront sur "le théâtre Katébien, entre le texte et la mise en scène", ainsi que sur "les lectures de Kateb Yacine", a souligné le président du conseil scientifique du colloque. La séance de lundi a donné lieu a une intervention de l'écrivain Amar Médiene qui a présenté des témoignages sur la vie de Kateb Yacine (1929-1989), ses relations avec l'artiste M'hamed Issyakhem et l'écrivain Malek Haddad. Il a évoqué l'expérience de Kateb Yacine, comme docker et comme journaliste à Alger Républicain entre 1949 et 1951, son voyage incognito en Arabie Saoudite et au Soudan qui lui ont valu des reportages signés Saïd Lamri. Vingt communications, en tout, ont été données au cours de cette sixième édition du colloque sur Kateb Yacine par des chercheurs et des universitaires d'Algérie, de Tunisie, de France, des USA, de Belgique, d'Autriche et de Pologne. La journée de mardi sera consacrée à une randonnée des participants à Ain Ghrour et Hamma N'bails (55 km à l'est de Guelma), fief de la tribu des Beni Kablout qui constituent les racines ancestrales de la famille Kateb.