La mise en oeuvre de la structure dite auxiliaire de vie débutera "progressivement" le 27 avril prochain pour concerner, dans un premier temps, les personnes âgées, a annoncé jeudi à Annaba la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la Femme, Mounia Meslem. Ce nouveau service "s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Etat pour une politique sociale de qualité, en vue de la prise en charge des personnes âgées et des personnes aux besoins spécifiques ainsi que pour la mise en adéquation du système de solidarité nationale avec les normes modernes en vigueur", a affirmé la ministre au cours d'une conférence de presse tenue au siège de l'Ecole des jeunes aveugles. L'opération débutera avec un premier groupe rattaché aux auxiliaires de vie, composé de 70 agents ayant suivi une formation spécialisée pour la prise en charge de personnes âgées au sein de leur milieu familial, a précisé Mme Meslem. Elle a également souligné que la politique sociale en direction des handicapés est "axée autour de la promotion de leur insertion sociale et professionnelle de sorte à en faire des acteurs actifs, ouverts aux dispositifs de soutien et d'insertion mis à leur disposition par l'Etat". La ministre a inspecté, durant sa tournée à Annaba, le centre médicopédagogique de la commune d'El Hadjar, appelé à être réceptionné en septembre prochain, ainsi que le centre pour personnes âgés et le centre de prise en charge de l'enfance assistés à la "Plaine ouest". Mme Meslem a aussi visité une exposition de produits réalisés par des bénéficiaires du dispositif de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM), organisée à l'école des jeunes aveugles où elle a suivi un exposé sur les activités de l'Agence de développement social (ADFS). Mme Meslem a particulièrement insisté, à cette occasion, sur "la dynamisation des cellules de proximité" et "la promotion de l'insertion professionnelle des catégories démunies". Elle a également procédé à la remise de décisions d'attribution de microcrédits pour la création de micro-entreprises dans les secteurs de la construction, des services, de l'artisanat traditionnel, ainsi que des certificats de qualification professionnelle à des jeunes et à des femmes rurales.