Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mardi à Alger le ministre tchèque des Affaires étrangères, Lubomir Zaoralek. L'audience s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. La Tchéquie veut donner une nouvelle dynamique à ses relations avec l'Algérie Le ministre tchèque des Affaires étrangères, Lubomir Zaoralek, a exprimé mardi à Alger la volonté de son pays de donner une nouvelle dynamique à ses relations avec l'Algérie. "Nous voulons proposer de nouvelles idées et de nouveaux projets de coopération algéro-tchèque pour pouvoir donner une nouvelle dynamique à nos relations bilatérales", a déclaré M. Zaoralek à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika Rappelant que l'Algérie et la Tchéquie ont des relations "permanentes et très amicales, confirmées par le volume croissant des échanges commerciaux et des relations excellentes dans le domaine culturel", le chef de la diplomatie tchèque a indiqué avoir informé le chef de l'Etat de la préparation de la prochaine visite en Algérie des ministres tchèques de la Défense et de l'Industrie. Les relations internationales et régionales d'intérêt commun ont également été abordées lors de cette rencontre, a-t-il souligné. M. Zaoralek a, en outre, salué les principes "immuables" de la diplomatie algérienne, basées, a-t-il précisé, sur "la non-ingérence dans les affaires internes des pays et le respect de leur intégrité territoriale". Ces principes sont "très proches des nôtres", a-t-il affirmé. D'autre part, les efforts de l'Algérie dans la résolution des crises au Mali et en Libye, ont été évoquées lors de cette entrevue, a relevé le MAE tchèque. L'entretien a porté aussi sur les relations entre l'Union européenne (UE) et les pays du Maghreb qui "doivent être développées sous une nouvelle forme et un nouveau partenariat basé sur l'égalité entre les deux parties", a-t-il expliqué. Le chef de la diplomatie tchèque a indiqué, par ailleurs, avoir été informé par le président Bouteflika que l'Algérie "avait défendu en 1968 son pays (ex-Tchécoslovaquie) au Conseil de sécurité de l'ONU contre l'intervention militaire qui a eu lieu le 21 août de la même année". "Cette information est pour moi une nouvelle très importante, dans la mesure où un pays (l'Algérie) intervient en notre faveur dans une situation pareille, est la preuve d'une vraie amitié", a-t-il conclu.