Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adressé jeudi un message à l'occasion de la célébration de Yaoum El Ilm et de l'ouverture officielle de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015". En voici la traduction APS. Excellences, mesdames, messieurs "J'ai l'immense plaisir de souhaiter à nos frères arabes et à tous nos honorables invités la bienvenue dans leur second pays l'Algérie, et plus précisément à Constantine, cette ville qui s'est imposée, à travers les siècles, comme un centre de rayonnement du savoir et des sciences. Il est dans l'histoire de l'Algérie des dates glorieuses qui méritent d'être marquées et parmi ces dates, la journée de Yaoum El Ilm dont la célébration coïncide cette année avec l'inauguration de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe pour l'année 2015. Nous avons tenu à lier les deux évènements afin de pouvoir rendre comme il se doit un hommage mérité à ceux et à celles qui travaillent à la promotion du savoir et de l'innovation en Algérie. Constantine est une véritable forteresse naturelle, qui s'élève fièrement sur un imposant plateau rocheux et dont les parties sont reliées entre elles par de somptueux ponts suspendus offrant un des plus beaux panoramas jamais admirés. La cité est célébrée par tous ceux qui l'ont visitée parmi les érudits et les connaisseurs. Un urbaniste russe la présenta comme une "ville-musée", et le grand poète Nizar Qabani rendit hommage à "une ville d'une grâce aérienne", une ville qui voltige, en effet, dans un environnement de science, de savoir et de tout ce que les termes civilisation et esprit citadin veulent dire. Constantine ou Cirta l'antique, contemporaine des métropoles authentiques de Grèce, d'Egypte ou encore de la séculaire cité du Tigre et de l'Euphrate aura accumulé, au fil des temps, les marques des plus insignes honneurs et gloires. Constantine, qui a abrité les légendaires rois de Numidie depuis l'an III avant Jésus Christ victorieux de la 2eme guerre punique, a légué à l'histoire les plus glorieuses pages de la résistance des Amazighs libres contre les envahisseurs et les conquérants. Tantôt Capitale commerciale, tantôt capitale militaire, Constantine a de tout temps été un centre de rayonnement religieux et scientifique et il n'est de ce fait pas étonnant que l'organisation arabe pour la culture, les sciences et l'éducation face de cette ville l'hôte de la culture arabe pour l'année 2015. L'histoire retient, en effet, en lettres d'or, la contribution précieuse de notre ville séculaire à la vie culturelle et artistique de l'humanité. Le génie de ses enfants qui ont excellé dans différents domaines, au point de surpasser leurs pairs de par le monde, a fait de la cité, la destination privilégiée d'éminents penseurs, artistes, réformateurs et autres esprits éclairés. La contribution des réformateurs et érudits parmi les dignes enfants de cette cité à l'édification de l'immortel legs humanitaire est incontestable notamment par les valeurs de courage, de détermination qu'ils ont inculquées mais aussi en cultivant cette âme révolutionnaire qui dans le nord africain a triomphé de la tyrannie de l'occupant. Est-il besoin, dans ce contexte, de rappeler le rôle tenu par l'érudit Abdelhamid Ben Badis? Constantine reste indéfiniment décidée à se forger une gloire à la mesure de ses hommes assoiffés de savoir et épris de liberté. J'insiste une fois de plus sur le mérite de tous les savants et scientifiques qui ont vu le jour sous le ciel de Constantine et grâce auxquels la cité, outre ses imposants ponts, peut se prévaloir et se targuer d'avoir légué à l'histoire un immense patrimoine de mosquées multiséculaires qui portent les empreintes des uns et des autres. Je rends ici hommage à tous ceux qui, à différentes étapes de l'histoire, ont contribué à l'édification de la prestigieuse Constantine. Mesdames, Messieurs Nous avons jugé opportun d'inscrire notre illustre manifestation culturelle dans le sillage de la célébration par notre peuple du soixantième anniversaire de sa glorieuse Révolution, grand projet libérateur de la nation arabe et du continent africain. Nous avons voulu également, par ce biais, marquer notre reconnaissance et notre gratitude à nos frères dans les pays arabes pour leur soutien inestimable à la cause du peuple algérien. Vous n'êtes pas sans savoir que le combat de l'Algérie a trouvé renfort et soutien auprès d'hommes politiques, penseurs artistes de tous les coins de notre nation arabe. Même les femmes et les enfants se sont fait l'écho de sa juste cause et l'ont accompagnée jusqu'au triomphe final. Outre le soutien logistique et matériel, la révolution algérienne a pu bénéficier de cette précieuse aide morale apportée par des hommes de lettres, des artistes et des poètes qui ont exalté ses hauts faits par des oeuvres qui auréolent aujourd'hui la littérature contemporaine. Ce fut une étape charnière du parcours de notre pays et pour cette raison précise nous avons décidé de la commémorer avec vous, nos frères. De tous les moyens, celui de la création et de la créativité culturelle et intellectuelle reste, à notre sens, le plus indiqué pour une circonstance de cette envergure et pour mettre en valeur et pérenniser les plus belles épopées de nos peuples, à plus forte raison quand leur thème se rapporte à la liberté. Nous avons partagé, par le passé, les affres et les tourments de la révolution algérienne et nous voilà aujourd'hui ensemble solidaires dans l'épreuve que traverse le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de son droit à l'instauration de son Etat indépendant avec pour capitale El Qods. D'autres malheurs nous accablent aussi en raison des conflits qui affectent aujourd'hui certains pays arabes et menacent de compromettre leur sécurité, leur stabilité et leur unité. Une conjoncture difficile qui nous rappelle à davantage de cohésion et de solidarité pour arrêter l'étiolement de cette nation, saignée et épuisée, et reconstruire le rêve arabe en tenant compte des intérêts bien compris des pays arabes. Que la culture soit au coeur de nos efforts pour rattraper ce que nous avons perdu, notamment ce qui a relevé de notre propre fait, en nous inspirant de nos valeurs identitaires, historiques, religieuses et linguistiques fédératrices. C'est là, à notre sens, le meilleur et le plus efficace moyen d'éveiller le sentiment d'appartenance à une même nation, de renforcer les liens de fraternité indéfectibles et de trouver la force d'affronter l'Autre, de défendre la vérité et d'aspirer à un avenir qui ne peut se construire sans les élites arabes montantes. Mesdames, Messieurs, Constantine s'est toujours prévalue d'un rôle culturel d'avant-garde. Ses savants étaient réputés pour l'abondance de leurs oeuvres dans divers domaines de la science et, en avance sur leur temps, se sont affirmés par le traitement de thèmes inédits à l'époque, à l'exemple du tabagisme ou encore des stupéfiants et leurs méfaits sur les êtres et les sociétés. Leurs déplacements incessants à travers le pays et entre différentes contrées du Machrek et du Maghreb, dont ils se revendiquaient au demeurant, rappellent de toute évidence que le savant musulman, où qu'il prenait attache, était dignement accueilli par les souverains et par les gardiens du savoir et de la culture. Ainsi, c'est à juste titre, Mesdames et Messieurs, que je vous dis que ce sont vos frères que vous accueillez pour cette manifestation culturelle. Saisissons donc cette opportunité qui s'offre à cette ville pour favoriser son ouverture sur le monde et pour qu'elle devienne la ville algérienne symbole du dialogue entre les cultures et les religions, au regard de ce qu'elle renferme comme vestiges des nations qui se sont succédé et y ont laissé des empreintes indélébiles, avec l'espoir qu'elle recouvre sa vocation séculaire de carrefour des civilisations. Les passerelles qui nous lient à nos frères dans les pays arabes et musulmans continuent de se construire au fil du temps et des générations, consolidés par l'Islam et sa tolérance, l'arabité et l'amazighité par leur complémentarité sous la bannière de l'Islam. Mesdames, Messieurs Il est évident que les nations ne se valent pas en termes de progrès, de développement, et de créativité. Cette différence n'est pas fortuite mais traduit tout l'intérêt et l'importance que chacune accorde aux savants, au savoir, et à la rationalité scientifique. Le tout est fondé sur un dialogue constructif qui rejette toute forme d'extrémisme et de violence, un dialogue qui fait primer l'intérêt général sur l'intérêt particulier. Nous devons, ce faisant, nous engager dans cette voie afin d'offrir les moyens moraux et matériels aux gens du savoir. Que peut espérer le savant, le penseur, l'homme de lettres et l'artiste sinon que de se consacrer corps et âme à sa spécialité et servir ainsi sa nation par son apport exceptionnel? Evoquer le parcours des savants et leur influence sur le devenir de la société, c'est indubitablement évoquer l'auguste savant et grand réformateur Abdelhamid Ben Badis, le précurseur du renouveau national en Algérie. L'homme ne s'est pas seulement illustré par son savoir, ses oeuvres et sa notoriété mais aussi par des pans de sa personnalité que les historiens ont omis de citer, à savoir l'amour qu'il vouait à son peuple et à sa nation, en somme son esprit patriotique qui a fait naître en lui une volonté et une détermination farouches face aux divers périls. Il ne s'accordait pas de répit, ayant fait de la renaissance de sa nation son objectif ultime et suprême. Quelle personnalité plus sublime que cet homme qui a lancé à l'adresse de ses compagnons après avoir été élu président de l'association des oulémas musulmans: "je me considérais comme le serviteur de l'Algérie, voilà qu'aujourd'hui vous m'investissez d'une responsabilité plus lourde encore"! Les intrigues et les complots tissés par le colonialisme et ses appendices n'ont pas eu raison de sa détermination. Il éveilla les esprits et suscita chez les enfants la volonté d'apprendre en les mettant en garde contre l'obscurantisme dans lequel le colonialiste français tentait de les enfermer. Avec ses compagnons de l'association des oulémas, il fut parmi les meilleurs guides qui ont oeuvré à sauver les enfants de l'ignorance grâce aux écoles qu'ils ont ouvertes aux quatre coins du pays mais aussi grâce à l'enseignement qu'il dispensait à ses apprenants, déjà conscients du fait colonial, de ses méfaits et de ses visées. Abdelhamid Ben Badis et ses compagnons auront ouvert la voie à leur peuple pour l'acquisition du savoir et lui ont permis de s'ouvrir sur le monde contemporain. Ce fut le plus dur des combats mais aussi le plus beau car alliant authenticité et modernité. Ce réformateur illustre, je ne le répéterai jamais assez, a mené la nation algérienne sur le droit chemin au moment où elle souffrait de la marginalisation et des risques très réels d'aliénation culturelle. Si l'Emir Abdelkader fut sans conteste le personnage le plus éminent de notre histoire au 19e siècle, Abdelhamid Ben Badis aura, lui, marqué le 20e siècle. Mesdames, Messieurs A travers la célébration, chaque année, de la journée du savoir, nous voulons affirmer notre volonté partagée de faire de l'acquisition du savoir le moteur du développement et du renouveau, mais aussi d'exprimer toute notre gratitude aux éducateurs, aux enseignants, aux formateurs, aux enseignants universitaires et aux chercheurs qui accomplissent avec un sens élevé du devoir leur mission dans l'éducation et la formation des générations. Notre attachement à nos valeurs et à nos constantes nous incite à oeuvrer à la préservation de la mémoire de la nation, à valoriser ses hauts faits et ses gloires, à promouvoir le patrimoine culturel national dans toute sa composante et sa diversité, avec ses symboles et le génie de ses enfants. C'est là notre démarche qui ressort d'une politique culturelle que nous voulons ciblée, qui encourage les talents de nos créateurs et s'adapte à notre époque sans rien renier du passé. La culture est le socle de la nation et le ciment qui consolide son unité. Il convient ainsi de la renforcer, de l'approfondir et de la promouvoir afin de pouvoir sauvegarder notre sécurité culturelle en ces temps de mondialisation galopante, mais aussi de renforcer l'immunité des plus jeunes pour mieux les prémunir de l'extrémisme religieux et du fanatisme sectaire dont ils peuvent être les proies faciles. En l'occurrence, il s'agit d'armer la jeunesse d'une culture qui l'incite à puiser dans le passé glorieux de notre nation et à se nourrir de ses valeurs les plus nobles, tout en s'éloignant des facteurs de division, de Fitna, qui sont par essence dangereuses pour la plénitude des liens unissant les enfants d'une même nation. Il est plus que jamais nécessaire d'enrichir notre système d'enseignement d'un contenu culturel puisé à la source de notre histoire et dans la créativité de nos écrivains et de nos artistes pour que l'on puisse transmettre aux générations montantes les messages de patriotisme, de valeurs authentiques et de bonne moralité sociale que véhiculaient ces créateurs. C'est pour cet ensemble de raisons que nous nous attelons à promouvoir des disciplines aussi actuelles que les sciences exactes, seules en mesure de permettre au pays de suivre les progrès technologiques et scientifiques dans une dynamique d'innovation et de créativité. Notre capacité à faire face aux défis multidimensionnels de l'heure avec rationalité et efficacité n'en sera que renforcée, tout comme notre aptitude à préserver nos gisements culturels et l'intégralité de notre patrimoine civilisationnel. A cet égard, je lance un appel aux hommes de culture et de lettres, aux savants et aux penseurs, pour les exhorter à donner le meilleur d'eux mêmes pour pouvoir diffuser la culture de la modération et de la tolérance et d'en faire, pour nous tous, un rempart infranchissable contre les tenants de l'ignorance et de l'obscurantisme. Mesdames, messieurs, Tout au long de son histoire, Constantine a vu naître des hommes de lettres et spécialistes en sciences exactes ainsi que dans le domaine des Beaux-Arts. Les penseurs Abdelkrim El Fegoun, Malek Bennabi et Redha Houhou, le dramaturge et romancier Kateb Yacine, l'auteur de Nedjma, ainsi que les écrivains Malek Haddad et Cheikh Ben El Abed Djilali et le poète Hafnaoui Hali pour ne citer que ceux-là font la fierté de la littérature de l'Algérie indépendante. Ahmed et Abdelkrim Bastandji, Tahar Benkartoussa, Omar Chaklab, Abdelkader Toumi, Hamou et El Hadj Mohamed Tahar Fergani, Hadj Kadour Darnousi, Abdelmoumen Bentobal et biens d'autres symboles de l'art musical de notre pays se sont érigés en maîtres incontestés du Malouf authentique. Mesdames, Messieurs, L'Algérie, consciente que seule la culture permet de sortir du sous-développement, s'est attelée à la renforcer et à la doter des moyens d'expression nécessaires, l'innovation étant le fruit de la pensée saine et la base d'une vision clairvoyante. Durant plus d'un demi siècle après le recouvrement de son indépendance, l'Algérie aura réussi à se réapproprier son rôle culturel, intellectuel et littéraire qui lui a permis de s'ouvrir des perspectives prometteuses. Un défi qu'elle a su relever en dotant son secteur culturel d'espaces et de moyens d'expression et de production. Dans cet objectif, elle s'est lancée dans la réalisation de structures culturelles et l'organisation de multiples rencontres spécialisées et de festivals pour répondre aux attentes de la société dans ce domaine. Elle a encouragé la créativité et l'innovation dans les domaines de l'édition, du cinéma, du théâtre et dans la préservation du patrimoine culturel aussi bien matériel qu'immatériel. Elle a engagé un véritable processus culturel national riche et diversifié en accueillant la manifestation "Alger capitale de la culture arabe" et en abritant le festival culturel panafricain pour sa 2e édition. La consolidation de l'oeuvre culturelle au plan islamique est consacrée en Algérie à travers la manifestation "Tlemcen capitale de la culture islamique", l'animation des semaines culturelles dans différents pays arabes et l'institution du Salon du livre à la faveur duquel des millions de titres récents, y compris de la sphère arabe, sont mis en valeur. Le démarrage de notre grande manifestation culturelle coïncide, par un heureux hasard, avec le lancement à Alger, il y a quelques jours, de l'Année internationale de la lumière (Ail 2015) en présence de la directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Convient-il de rappeler que cette Ail 2015 est dédiée aux travaux de l'illustre savant arabe de renommée mondiale, Abou Ali El Hassen Ibn El Haithem, fondateur de l'optique et auteur de Kitab El Manadir (le Livre de l'optique) pour le millénaire de son décès. Constantine vous ouvre aujourd'hui ses portes, vous accueille et vous invite à célébrer la culture arabe dans toute sa splendeur et sa beauté, dans ce contexte marqué par des défis multiples. Nous exhortons les enfants de cette nation à s'opposer à la violence destructrice par la créativité et la pensée éclairée pour permettre à cette même nation de renouer avec ses honneurs d'antan. Il s'agit de forcer le respect et la considération et promouvoir les valeurs de tolérance, de réconciliation et d'entente en demeurant attachés à l'unité nationale dans tous les conflits arabes en cours, non seulement en tant qu'exigence politique mais, en premier lieu, en tant que valeur culturelle et de civilisation. Je reste convaincu que notre réussite dans ce monde mondialisé passe par l'édification d'une économie forte et d'un système éducatif bien établi. Pour ce faire, nous oeuvrons pour que nos enfants ne se nourrissent que du travail de leur terre, ne se vêtissent que de ce que fabriquent leurs usines et ne prennent comme source de reflexion et de vie que leur culture propre. Nous nous employons également à ce que le système d'éducation soit le meilleur moyen d'ancrer l'identité de nos enfants, à travers un renforcement de leurs connaissances et de leurs potentialités et leur ouverture aux cultures et langues universelles, notamment en tirant avantage des progrès technologiques. Nos générations futures ne doivent jamais renoncer au savoir et à la science, seuls moyens de garantir leur avenir et de leur permettre d'inscrire leurs pays dans la dynamique mondiale du progrès, et d'occuper une place de choix dans le concert des nations. Alors que nous célébrons la journée du savoir, j'appelle les enfants de l'Algérie, où qu'ils se trouvent, à ne jamais se départir de la quête du savoir et de la connaissance et à sans cesse s'imprégner des nouveautés de la technologie. Je m'adresse particulièrement à notre élite intellectuelle et à nos savants pour leur dire que nous continuerons d'oeuvrer avec détermination pour que leur soient assurées toutes les conditions nécessaires à leur épanouissement et qu'ils puissent ainsi occuper la place qui est la leur au service de leur pays. Ils auront certainement l'opportunité de participer positivement à la renaissance de l'Algérie qu'ils chérissent tant. J'exhorte également les enfants de l'Algérie à s'armer de savoir et à faire preuve d'un patriotisme sans faille. Je voudrais voir en vous toutes et tous, jeunes Algériens, les messagers de la paix, les porteurs du flambeau de la civilisation et de l'humanisme, les gardiens du legs de tous ceux qui ont payé de leur vie le prix de l'indépendance de l'Algérie. Excellences, Mesdames, Messieurs, Nous veillerons à la réussite de cette manifestation culturelle aux côtés des nos hôtes dont la contribution encouragera indubitablement les cadres et dirigeants de notre secteur culturel à poursuivre leurs efforts dans le sens de l'éclosion des talents. Encore une fois, je vous souhaite la bienvenue, chers frères, dans votre pays l'Algérie et à Constantine qui vous accueille à bras ouverts. Je vous souhaite un bon séjour parmi nous et davantage de succès à vos efforts pour le rayonnement de la culture arabe. J'annonce l'ouverture solennelle de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015".