Chani Medjdoub, principal accusé dans l'affaire de l'autoroute est-ouest dans laquelle sont impliqués 16 personnes et sept entreprises étrangères, a nié lundi devant le tribunal criminel d'Alger en bloc ses déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi. Chani Medjdoub, propriétaire d'un cabinet conseil au Luxembourg, a nié en bloc ses ''déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi'', car elles ont été obtenues, selon lui, ''sous la pression''. Il a également récusé les accusations portées contre lui et mentionnées dans l'arrêt de renvoi de versement '' pots de vin'' à des responsables du ministère des travaux publics en contrepartie de l'obtention de projets pour l'entreprise chinoise Citic-Crcc. L'audition se poursuit au tribunal criminel d'Alger du principal accusé dans cette affaire, qui dit avoir fait des ''déclarations sous la pression''. Le premier accusé à passer à la barre a été Ouezzane Mohamed. Il a été ensuite suivi du principal accusé, Chani Medjdoub. L'audition de ce dernier, qui a été à l'origine du montage financier de deux stades de football au Gabon réalisés pour la CAN2012, devrait durer. Plusieurs ex-hauts responsables et des ministres dont certains en activité ont été cités dans l'arrêt de renvoi de cette affaire, qui a éclaté en 2009. L'arrêt de renvoi est revenu en fait sur les tenants et aboutissants de cette affaire de corruption et de passation douteuse de marchés publics dans laquelle 16 personnes et sept entreprises étrangères (en tant que personnes morales). Le procès se tient en présence de l'ensemble des collectifs de défense des 16 personnes et sept entreprises étrangères impliquées dans cette affaire, ainsi que les 15 témoins sur les 27 (un témoin étant décédé). Ce procès avait été reporté à deux reprises début 2015, rappelle-t-on. Suspension de l'audience, reprise du procès mardi au Tribunal criminel d'Alger Le président du tribunal criminel d'Alger a suspendu l'audience de lundi du procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest dans laquelle sont impliquées 16 personnes et sept entreprises étrangères, et devrait reprendre mardi avec la poursuite de l'audition du principal, Chani Medjdoub. Le début des auditions des 16 accusés dans cette affaire avait concerné Ouazzane Mohamed, puis Chani Medjdoub. Celui-ci avait notamment nié devant le tribunal criminel d'Alger au début de son audition, en bloc ses déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi. Chani Medjdoub, propriétaire d'un cabinet conseil au Luxembourg, a nié en bloc ses ''déclarations contenues dans l'arrêt de renvoi'', car elles ont été obtenues, selon lui, ''sous la pression''. Il a également récusé les accusations portées contre lui et mentionnées dans l'arrêt de renvoi de versement '' pots de vin'' à des responsables du ministère des travaux publics en contrepartie de l'obtention de projets pour l'entreprise chinoise Citic-Crcc. La reprise mardi du procès devrait donner plus d'éclairage sur son implication ou pas dans cette affaire dans laquelle sept entreprises étrangères, dont des groupes chinois de construction, sont impliquées également.