L'Union africaine (UA) a souligné l'urgence d'un engagement renouvelé de la part du gouvernement et des différents acteurs au Burundi pour trouver une solution politique et consensuelle à la grave crise que connaît ce pays de l'Afrique de l'Est. Notant le retour à l'ordre constitutionnel au Burundi après la dernière tentative de coup d'Etat, la présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma a réaffirmé que seul un dialogue sincère sur l'ensemble des défis de l'heure permettra de préserver les acquis importants enregistrés depuis la signature en 2000 de l'accord d'Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, d'approfondir la démocratie et l'Etat de droit et de créer les conditions requises pour la tenue d'élections paisibles, libres, régulières, transparentes, crédibles et inclusives, indique un communiqué de l'Organisation panafricaine publié sur son site internet. La situation actuelle au Burundi "exige un sursaut patriotique de la part de toutes les parties prenantes", qui sont appelées à s'abstenir de tout acte de nature à approfondir les divisions actuelles, oeuvrer à la réconciliation nationale en plaçant l'intérêt du Burundi et de son peuple au-dessus de toute autre considération et à faire preuve d'un sens élevé de responsabilité pour épargner à leur pays le risque d'une plus grande instabilité, de discorde et de violence, a-t-elle dit. La présidente de la Commission de l'UA a également réitéré l'engagement de l'Organisation panafricaine à ne ménager aucun effort pour contribuer à la promotion durable de la paix, de la sécurité, de la démocratie et de la stabilité au Burundi et ce, en coopération étroite avec la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et les Nations unies, et avec le soutien des partenaires internationaux.