La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, s'est félicitée vendredi de la "conclusion réussie" de la première étape du dialogue inclusif intermalien, marquée par la signature, jeudi à Alger, par toutes les parties prenantes au processus de négociations, d'une feuille de route consensuelle et d'une déclaration de cessation des hostilités. Mme Dlamini-Zuma a souligné, dans une déclaration écrite rendu publique au siège de l'UA à Addis Abeba, que "cet aboutissement heureux de la phase initiale des négociations, qui a eu lieu du 16 au 24 juillet 2014 et à laquelle l'UA a été représentée par son haut représentant pour le Mali et le Sahel, accompagné d'une équipe d'experts, augure de bonnes perspectives pour la suite du dialogue inclusif intermalien". La présidente de la Commission a exhorté, à cet effet, les parties maliennes à "saisir l'opportunité qu'offre cette avancée significative pour trouver une solution négociée et consensuelle à la crise actuelle, dans le respect de la souveraineté, de l'unité, de l'intégrité territoriale et du caractère laïc de la République du Mali". Elle a réitéré "la nécessité pour les parties de tout faire pour maintenir entre elles le climat de confiance nécessaire à l'arrêt définitif de toutes les hostilités, ainsi qu'à la poursuite et à l'aboutissement des négociations". La présidente de la Commission s'est, en outre, félicitée de "la décision prise par toutes les parties d'engager la deuxième étape des négociations du 17 août au 11 septembre 2014 à Alger, sous l'égide de la médiation algérienne, en coordination avec l'UA, les Nations unies, la médiation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et avec l'accompagnement des pays de la région (Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad)". La présidente de la Commission a réitéré, par la même occasion, le "soutien total" de l'UA aux efforts que déploie le gouvernement algérien, sous l'autorité du Président Abdelaziz Bouteflika" pour la recherche d'un règlement définitif à la crise malienne.