(FIOFA) a affirmé jeudi son commissaire Brahim Seddiki. La 8ème édition FIOFA a introduit d'importants acquis dont le colloque international "Roman et cinéma", le Salon arabe du cinéma et de la télévision, les ateliers d'écriture du scénario, en plus d'autres activités dont la réunion de l'Union des producteurs arabes, celle des présidents des festivals arabes du film et un casting pour les jeunes, a-t-il énuméré lors d'une conférence de presse consacrée au bilan de cette manifestation culturelle et artistique. En outre, des assurances ont été données notamment par l'Union des producteurs arabes, pour que le film algérien soit diffusé dans les pays arabes, a ajouté Brahim Seddiki soulignant que le salon arabe du cinéma et de la télévision, organisé en marge du festival est "le premier jalon dans la création d'un marché arabe du cinéma". D'autre part, le commissaire du festival a estimé que cette édition a été une réussite, "à voir les salles de cinéma qui ont fait le plein", tout en reconnaissant certaines lacunes, où "les responsabilités sont partagées". Concernant les films en compétition, Brahim Seddiki a indiqué que le choix était difficile. "Il fallait choisir 38 films, toutes catégories confondues sur 350 films en candidature", a-t-il souligné. "Globalement, tous les films méritaient de participer au FIOFA et les jurys sont satisfaits de la qualité des films choisis concernant les trois catégories (longs métrages, courts métrages et documentaires)", a-t-il encore déclaré. "La grande tendance actuelle pour le court métrage dans les pays arabes est en rapport avec la faiblesse des budgets alloués et l'urgence de certains thèmes, notamment ceux en relation avec certains événements politiques dans le Monde arabe", a fait remarquer le commissaire du FIOFA. Qualifiant la couverture médiatique "d'excellente", Brahim Seddiki a indiqué que 263 journalistes dont 79 étrangers ont couvert le festival et 560 articles ont été, jusqu'au 10 juin, consacrés aux différentes activités du FIOFA, tout particulièrement aux films en compétition, nonobstant des dizaines d'émissions de télévision et de radio consacrées à cet événement d'envergure. Sur un autre plan, il a annoncé qu'une autre initiative fait l'objet de réflexion. Il s'agit de l'organisation d'un festival des films arabes primés dans les différentes manifestations internationales. Le 8ème FIOFA, inauguré le 3 juin par le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi en présence du ministre de la Communication, Hamid Grine, sera clôturé jeudi soir par une cérémonie de remise des prix.