Le ministre des Finances, Abderahmane Benkhalfa, a écarté samedi à Alger, tout "recul" ou restriction de budgets dans certains secteurs comme l'éducation ou la formation suite à la baisse du prix du pétrole, précisant qu'il s'agit "plutôt des mesures de rigueur". En marge de la conférence nationale d'évaluation de la réforme de l'école, qui s'étale sur deux jours, M. Benkhalfa a expliqué que "l'Etat n'a pas enregistré de recul dans certains secteurs notamment de l'éducation mais plutôt une rigueur", qui tend à plus de rationalisation. "Il y a une rigueur mais il n'y a jamais eu de recul dans ce secteur", a-t-il insisté Selon lui, il s'agit de mettre "plus d'efficience et de faire en sorte que les budgets retournent avec des résultats et des performances meilleures et de perdre moins de temps dans les situations d'inactivité". "Cette année par exemple, nous avons perdu beaucoup d'heures et plus on perd de temps plus le budgets perdent de leur rationalité, donc ce sont des fondamentaux de la République auxquels il faut revenir, et le premier fondamental est la formation (éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle) et dans ces secteurs il n'y a aucune mesure de recul mais il y a des mesures de rationalisation", a expliqué le ministre des Finances. "Le pays a besoin de retrouver la notion de la valeur dans le travail, le temps, l'argent et même dans l'éducation", a-t-il ajouté.