Le président du Sénat français, Gérard Larcher, a qualifié mercredi l'Algérie de "véritable interlocuteur" pour la France, soulignant l'importance des relations parlementaires et interparlementaires. "L'Algérie est un véritable interlocuteur. Les relations entre la France et l'Algérie sont aussi particulières qui dépassent les clivages politiques", a déclaré M. Larcher, à l'issue d'un entretien avec le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa au siège de l'APN. Il a relevé que c'est la première visite en Algérie d'un président du Sénat français depuis seize ans. "C'est pour cela que j'ai réservé ma première visite hors Europe à l'Algérie, car pour moi ça a un vrai sens", a-t-il ajouté. Le responsable français a mis l'accent, par la même occasion, sur "l'importance des relations parlementaires et interparlementaires", en évoquant le protocole de coopération interparlementaire signé mardi entre le Conseil de la nation et le Sénat français, précisant que les deux institutions feront le point sur ce partenariat d'ici "la fin du premier semestre 2016". L'entretien entre les deux parties a porté, également, sur la situation régionale, notamment en Libye, ainsi que sur l'ensemble des sujets "sur lesquels nous sommes aussi dans une relation de partenariat, d'où la nécessite de nous retrouver", a également fait savoir M. Larcher. Le parlementaire français a, à cette occasion, salué le rôle joué par l'Algérie dans la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali. M. Larcher a indiqué, en outre, avoir évoqué avec M. Ould Khelifa la situation à l'est de la Méditerranée, en particulier la Syrie, saluant la politique algérienne s'opposant à l'interventionnisme, en prônant plutôt la recherche d'un agenda commun et d'avancer vers une solution.