img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P150910-06.jpg" alt=""L'Algérie est un véritable interlocuteur"" / Le président du Sénat français, Gérard Larcher, a qualifié hier l'Algérie de «véritable interlocuteur» pour la France, soulignant l'importance des relations parlementaires et interparlementaires. «L'Algérie est un véritable interlocuteur. Les relations entre la France et l'Algérie sont aussi particulières qui dépassent les clivages politiques», a déclaré M. Larcher, à l'issue d'un entretien avec le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa au siège de l'APN. Il a relevé que c'est la première visite en Algérie d'un président du Sénat français depuis 16 ans. «C'est pour cela que j'ai réservé ma première visite hors Europe à l'Algérie, car pour moi ça a un vrai sens», a-t-il ajouté. Le responsable français a mis l'accent, par la même occasion, sur «l'importance des relations parlementaires et interparlementaires», en évoquant le Protocole de coopération interparlementaire signé mardi entre le Conseil de la nation et le Sénat français, précisant que les deux institutions feront le point sur ce partenariat d'ici «la fin du premier semestre 2016». L'entretien entre les deux parties a porté, également, sur la situation régionale, notamment en Libye, ainsi que sur l'ensemble des sujets «sur lesquels nous sommes aussi dans une relation de partenariat, d'où la nécessite de nous retrouver», a également fait savoir M.Larcher. Le parlementaire français a, à cette occasion, salué le rôle joué par l'Algérie dans la signature de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali. M.Larcher a indiqué, en outre, avoir évoqué avec M.Ould Khelifa la situation à l'est de la Méditerranée, en particulier la Syrie, saluant la politique algérienne s'opposant à l'interventionnisme, en prônant plutôt la recherche d'un agenda commun et d'avancer vers une solution. «L'excellence des relations bilatérales algéro-françaises dans toutes leurs dimensions et la volonté exprimée par les deux chefs d'Etat de les hisser à un partenariat d'exception ont été mises en exergue», a encore affirmé le président du Sénat français, à l'occasion de l'entretien qu'il a eu avec Abdelkader Messahel. Les deux responsables, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, ont fait un large tour d'horizon sur les questions régionales et internationales d'actualité, précisant que la situation en Libye, au Mali, au Sahara occidental et dans la sous-région a fait l'objet d'un «échange approfondi». La lutte contre le terrorisme et ses connections, la question de la dé-radicalisation, l'islamophobie, la xénophobie et les problèmes posés par la migration ont été examinés à la lumière des récents développements et des évènements que connaissent nombre de pays de la région arabo-africaine et de l'Europe, de même que les crises en Syrie, en Irak et au Yémen qui ont été évoquées, selon le communiqué du MAE. «Les deux parties ont convenu de poursuivre la concertation et de densifier les contacts entre les institutions des deux pays à différents niveaux pour consolider davantage les relations d'ensemble entre l'Algérie et la France», souligne la même source. Par ailleurs, le président du Sénat français a été reçu par le président de la République. L'audience s'est déroulée en présence du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Le président du Sénat français est arrivé mardi à Alger pour une visite de quatre jours en Algérie à l'invitation de son homologue algérien.