Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a affirmé jeudi à Alger que la commission scientifique en charge de la sclérose en plaques a donné son accord sur l'utilisation de deux nouveaux médicaments destinés au traitements de cette maladie. La commission spécialisée a donné son accord sur l'utilisation de deux nouveaux traitements cependant le laboratoire assurant le production n'a pas encore procédé à leur inscription au niveau de la direction de la pharmacie au ministère a indiqué M. Boudiaf qui répondait à une question orale d'un membre du Conseil de la nation lors d'une session plénière. Le ministre a exppliqué que l'introduction de nouveaux médicaments dans la nomenclature nationale des produits pharmaceutiques est subordonnée à leur inscription au niveau de la direction de la pharmacie au ministère et la délivrance d'une autorisation de commercialisation. Ces mesures sont applicables à tous les médicaments qu'ils soient localement produits ou importés, a-t-il poursuivi. S'agissant de la création d'un centre ou institut privé pour la prise en charge de la sclérose en plaques, M. Boudiaf a assuré qu'il n' y avait nécessité. Plusieurs services au niveau des CHU prodiguent des soins aux personnes présentant cette pathologie tels la médecine interne et la neurologie. Il a, par ailleurs, évoqué la création de pôles régionaux spécialisés en cardiologie et néphrologie en plus de centres d'excellence de haut niveau d'autant plus, a-t-il souligné, que l'Algérie enregistre une forte prévalence de certaines maladies non transmissibles d'où la nécessité d'une prise en charge optimale. Le ministre est également revenu sur le rôle du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques qui a obtenu les certifications de l'OMS. Ce laboratoire, a-t-il rappelé, au retrait du marché mondial de nombreux médicaments pour leurs effets secondaires nocifs.