BAYADH- La location des zones steppiques mises en défens a généré des rentrées de plus de 400 millions DA/ an, à travers 12 wilayas steppiques des 23 couvertes par le Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS, basé à Djelfa), a-t-on appris mercredi à El-Bayadh de responsables de cet organisme. Les zones steppiques mises en défens constituent une ressource financière importante pour les collectivités locales et le trésor public et permettent également d'assurer des unités fourragères pour les éleveurs à travers les différentes wilayas steppiques, ce qui pousse à trouver des mécanismes à même de préserver ces aires protégées et les développer, a révélé à APS le responsable du HCDS, Mustapha Amedjkouh. Le même responsable a mis en avant l'importance de revoir les décisions prises pour la préservation des zones steppiques à travers leur renforcement par des articles de loi dissuasifs, afin de combattre les phénomènes des labours et pâturages anarchiques comme mesures pratiques afin de protéger ces aires et d'organiser leur exploitation. Les efforts consentis par le HCDS ont permis de réaliser 2,8 millions d'hectares de zones mises en défens, en sus de plus de 400.000 ha d'aires de plantation, des surfaces en cours d'extension à travers plusieurs opérations de développement inscrites en faveur de 23 wilayas steppiques et supervisées par le HCDS, selon la même source. Un projet est actuellement à l'étude et concernant la location d'installations hydrauliques (puits et retenues d'eaux) réalisées par le HCDS au profit des éleveurs au niveau des wilayas steppiques, à travers un cahier des charges avec les communes concernées, devra être d'un apport essentiel pour les collectivités locales et les éleveurs, a ajouté M.Amedjkouh. Le même responsable du HCDS a profité de sa visite dans la région steppique d'Oued El-Khil, dans al commune d'Ain Laârek (El-Bayadh), pour discuter avec les responsables de la wilaya et des éleveurs, en insistant sur la nécessité de préserver ces espaces qui revêtent une importance économique et écologique pour la commune, notamment dans la lutte contre la désertification.